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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Epitaphe à  Devos

L’ami Gauthier[1] m’a envoyé les lignes qui suivent (auxquelles je n’ai d’ailleurs pas tout compris):

Vous avez sans doute appris comme moi le décès aujourd’hui de Devos… C’était un peu pour moi un père spirituel alors — une fois n’est pas coutume — si <Guillaume> peut de ma part sur son blog lui rendre un modeste hommage, cela ne serait pas mal. L’épitaphe pourrait ainsi être tournée:

Ce jeudi 15 juin 2006, 20h, TF1 annonce la mort de Devos, cela en pleine Coupe du monde de foot. Donc assez normalement le deuxième titre des news porte sur la valeureuse équipe nationale. A ce sujet, 2 problèmes cruciaux sont mis en avant:

1) « la défense centrale » (sic)

C’est vrai qu’après:

Le jambon arrière
Le chauffage central
Et le gaillard d’avant

il était normal de remettre la balle au centre et… de le défendre.

2) « L’état physique des Bleus » (re-sic)

Ainsi, après les mauvais coups des Helvètes de l’avant-veille (zéro + zéro, cela fait étonnamment un résultat nul), il était juste de se demander si les Gaulois devaient voir rouge, rester blancs (de rage) ou verts (de trouille) ;

Heureusement Devos lui était belge
Et il est manifestement encore vivant
Merci donc Raymond
Tes mots ont laissé des traces
Que ce soit des bleus tenaces
Ou des vers dignes des grands poètes
Nous avons aujourd’hui un peu de noir en tête.

COMPLEMENT DE 12H DE GUILLAUME BARRY: Devos s’est dit athée, je crois, mais c’est le seul humoriste qui m’aura donné des vertiges métaphysiques. A partir de trois fois rien – il aura peut-être fait éprouver la résistance de la réalité à  se laisser mettre totalement en mots, et l’illégitimité qu’il y a à  se prendre au sérieux (c’est tout autre chose que de rire des autres et de soi – une discipline qui relève du comique conventionnel). Au moins aussi efficace que l‘Etre et le néant. Mais mon sketche préféré, parce qu’il m’agace toujours autant que ces images d’objets improbables à  la Escher, c’est celui du bout du bout. Et comme cet hommage n’est vraiment pas digne de son destinataire du fait de son sérieux, je renvoie nos lecteurs à  cet exercice d’imitation qu’a commis un fan il y a quelques années. Histoire – à  consommer debout – de prolonger (sur un bout) l’histoire des bouts du bout, ou plutôt (nom d’un chien !) histoire de rallonger (aux deux bouts) le bout de l’histoire des deux bouts.

Notes

[1] Prénom fictif.

Un commentaire

  1. 16 juin 2006

    vrai qu’il était un des seuls liens tolérables avec la métaphysique, lui e certaines musiques – bien choisi le texte

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