Et une page maritime, pour changer
Le supplément mensuel How To Spend It du FT du week-end, celui qui teste votre détachement des biens de ce monde, était entièrement consacré à la navigation de plaisance et ses à côtés: un tour de force qui doit avoir demandé un sacré travail même pour ce magazine dédié aux produits de luxe[1].
A la page des gadgets de Jonathan Margolis, on trouve notamment la première TV avec écran LCD résistant à la pluie et aux embruns (chez Sanyo). Et, surtout, une nouvelle confirmation des talents visionnaires de Jules Verne: le Nautilus du professeur Nemo est désormais réalité! Il existe une entreprise qui propose de véritables vaisseaux de plaisance, mais sous-marins. Voyez vous-même! Sans même parler du Air Force One, le Phoenix à 78 mios de dollars, qui n’est encore qu’un projet en attente d’un acheteur (65 mètres de long, 4 niveaux, plus de 460 mètres carrés), il y a le Nomad qui a tout du jet privé (20 mètres de long, configurable pour 36, 24 ou 12 passagers), ou ce très convenable yacht, le Seattle (36 mètres sur deux niveaux).
Margolis est aussi le spécialiste du Net pour ce magazine, et il a déniché ce site dans lequel on peut perdre son temps s’instruire en s’amusant pendant des heures…
Sur un blog, je trouve la mention d’un autre site, français, sur lequel on peut aussi passer pas mal de temps avec plus ou moins de profit. Il est consacré au Hurtigruten, l’express côtier norvégien, sorte de RER marin, et sa caractéristique est d’être constamment actualisé à coup d’horaires, de cartes et de webcams. Comme le souligne Martin Jacques:
Un site qui rassemble le contenu disponible et qui ajoute une grande valeur aux informations en les grappillant ici et là , en les associant et en les rendant accessible, toutes au même endroit.
Cessons de fabriquer du contenu et regroupons plutôt les informations déjà disponibles gratuitement sur le web afin d’offrir une plus value.
Notes
[1] Le site du quotidien la joue un peu honteuse: aucun lien visible, une recherche sur le prolifique Jonathan Margolis laisse bredouille. Même l’URL caché dans l’ours du magazine ne fonctionne pas. C’est finalement Google qui détecte l’improbable page où l’on trouve en ligne les numéros vieux de plus de trois mois… Revenez en septembre pour celui-ci! Il y a pourtant une vraie production rédactionnelle, et de qualité: rien à voir par exemple avec les choquants publi-suppléments géopoliticommerciaux du Monde.