Posture post-"neocon" de Fukuyama
Le Guardian d’hier publiait un extrait de After the Neocons: America at the Crossroads, qui sera publié le mois prochain chez Profile Books. Dans le titre, le théoricien de la fin de l’Histoire reconnaît qu’il ne peut plus soutenir les néoconservateurs. En sous-titre, il préconise que l’Amérique doit envisager sa politique étrangère comme une compétition pour gagner les coeurs et les esprits. Mais son désaccord porte donc plus sur les moyens (par ex. le fait de parler de « guerre contre le terrorrisme », la surmilitarisation) que sur les buts. L’intérêt de la posture de Fukuyama vient de ce qu’elle ne relève ni de l’anti-impérialisme ni du réalisme égoïste ni du pacifisme. Le plus grand danger serait une victoire de l’antinéoconservatisme, qui selon lui signifierait la perte de valeurs hautement morales comme le souci de ce qui se passe à l’extérieur, le souci de promouvoir la démocratie et la liberté des peuples.
Publie aussi dans le nytimes: http://www.nytimes.com/2006/02/19/magazine/neo.html?_r=1&oref=slogin
Oops ! je me suis cru original en commentant la même info le 24…
@Antoine: plus on est de fous, plus on rit… Et deux extraits valent mieux qu’un!