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Alain Campiotti fait son examen de conscience

J’ai suffisamment dénoncé sur ce blog la très militante attitude du correspondant du Temps aux Etats-Unis pour me sentir le devoir d’attirer l’attention sur la réflexion qu’il publie aujourd’hui:

Quand l’histoire tressaille, faut-il faire son examen de conscience? Ou peut-on, comme au moment de l’effondrement du communisme soviétique, passer d’une vague empathie romantique à  un antitotalitarisme farouche sans piper mot? Mieux vaut regarder dans le miroir. Chacun a le sien. J’ai le mien.

Une démarche publique tout à  son honneur. Lisez-le, ainsi que le commentaire de Ludovic Monnerat.

3 commentaires

  1. Alex
    17 mars 2005

    Etait-ce représentatif de la ligne du quotidien genevois? Serge Enderlin écrit aujourd’hui dans l’édito, à  la suite de la désignation de Wolfowitz pour reprendre la Banque mondiale, de « meurtrière opération irakienne », de « lamentable aventure irakienne » (je ne vois pas au reste en quoi l’intervention américaine peut inspirer la pitié qu’on soit d’accord ou non avec elle!) et conclut en désavouant clairement l’article de l’avant-veille de Campiotti:  » il n’y a pas d’examen de conscience à  faire sur les critiques formulées dans le passé à  l’encontre de cette administration américaine pour qui un bon allié est un partenaire qui se couche ». Cela pose la question de l’édito, mais en principe il doit représenter la ligne de la rédaction. Campiotti paraît donc désormais être à  contre-courant, vu le ton sans concession du papier!

  2. Alex
    17 mars 2005

    Et je viens de voir que Ludovic Monnerat avait déjà  commenté avec à  propos cet édito… http://www.ludovicmonnerat.com/archives/2005/03/la_dafense_des.html

  3. Lol, je ne l’avais pas encore vu, et c’est vrai que cela sonne vraiment comme un règlement de comptes public qui n’est pas à  l’honneur du journal… Enderlin m’est, comme Campiotti, souvent apparu comme l’un des réactionnaires de gauche de la rédaction du Temps. Au demeurant, Monnerat expliquait ça très bien, il ne faut pas s’attendre (ni même espérer) des conversions rapides et des évolutions linéaires; simplement l’ambivalence dont a commencé de faire preuve Campiotti est déjà  remarquable.

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