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Terrorisme animaliste

Longtemps après la Grande-Bretagne, la Suisse découvre le terrorisme d’une frange extrémiste des protecteurs des animaux: violation de sépulture la semaine dernière, incendie d’une résidence secondaire hier.

On n’en est encore qu’aux débuts: celui qui est visé n’est rien moins que le patron de Novartis, Daniel Vasella, au travers du vol de l’urne contenant les cendres de sa mère (en Angleterre, c’est un cercueil qui avait été « enlevé ») et de l’atteinte à  ses biens. Mais la logique de l’action terroriste est de s’attaquer à  des cibles plus molles, pour lesquelles résister au chantage représente un coût bien trop élevé: non pas le grand patron (qui ne va pas connaître son chemin de Damas, ni ne pourrait renverser à  lui seul la politique d’une multinationale), mais les administrateurs, les actionnaires, voire les voisins de Vasella, les parents d’élèves fréquentant la même école que ses enfants…

Le terrorisme animaliste a conduit, en Grande-Bretagne, à  devoir modifier des lois pour protéger les victimes potentielles (secret sur les données personnelles des administrateurs ou du personnel des laboratoires Huntingdon, par exemple)…

3 commentaires

  1. 4 août 2009

    Autant je trouvais que l’emploi du terme « terrorisme » était exagéré quand il s’agissait de faire s’évader quelques volatiles des cages (et cela participait d’une « usure » du concept, quitte à  lui faire perdre une partie de son sens…), autant le terme devient tout à  fait adéquat dans le cas qui nous occupe ici : incendie, atteinte à  la paix des morts,…

    Ces gens ne se rendent plus compte (ils décollent de la réalité des autres…) du mal qu’il font à  la cause qu’ils défendent.

  2. Guillaume Barry
    4 août 2009

    Mais est-ce que ces gens défendent vraiment une cause? Ils doivent avoir au départ un ressentiment (pour utiliser un terme nietzschéen) envers le genre humain qu’ils canalisent dans telle ou telle « cause ».

  3. Tony B
    7 août 2009

    Ces gens-là  sont cohérents : ils haïssent l’humanité à  proportion de leur amour des animaux. A Oxford, tandis que j’y vivais, dans les années 90, ils avaient envoyé à  un prof qu’ils soupçonnaient d’expérimentations sur des animaux à  des fins médicales, des lettres dans des enveloppes équipées de lames de rasoir : en l’ouvrant, sa femme s’est ouvert le doigt… L’imagination déployée par les intolérants dans la volonté de nuire à  ceux qui ne pensent pas comme eux est prodigieuse. Pensez aux supplices chinois, à  l’Inquisition. Les nazis, avec leurs massacres collectifs et leurs industries de l’extermination, révélaient la grossièreté de leur civilisation.

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