Décès d'une sexologue prédicatrice laïque dans l'Eglise protestante de Genève.
Son ouverture et son côté résolument atypique ont particulièrement fait du bien à plus d'un membre du Groupe C+H/Chrétien-ne-s ET Homosexuel-le-s de Dialogai. Maintenant, comme cela a été suggéré lors de la célébration d'adieux, elle parle de sexe avec les anges.
14 janvier 2017
Les variations de l'humeur au service de la créativité
Conférence-débat TOUS PUBLICS avec le Professeur Jean-Michel Aubry,
Quel est un point commun entre Van Gogh, Claude Monnet, Agatha Christie, Alfred de Musset, Robert Schuman ou Piotr Tchaïkovski ? De nos jours, ils auraient été diagnostiqués bipolaires.
Le Professeur Aubry, Chef du Département de Santé Mentale et Psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève et Médecin-Chef du Service des Spécialités Psychiatriques a développé un intérêt particulier pour la recherche sur le thème des liens pouvant exister entre la créativité, notamment dans le domaine artistique, et les troubles de l’humeur.
Il participera a une conférence-débat organisée par l'association ATB&D http://www.association-atb.org
le jeudi 12 janvier à 18:30 – 20:00
à la Maison Des Associations
rue des Savoises 15, 1205 Genève
8 janvier 2017
Bonnes nouvelles pour l’année nouvelle :
En 2017, elle continuera,
la Source qui pulse la lumière de l’amour,
de faire battre le coeur de l’univers (et le nôtre) ;
nous donnant encore et toujours de connaître
des temps pour renaître,
découvrir, se réjouir,
et nous donnant aussi de traverser les « autres » moments.
Telles sont les bonnes nouvelles pour l’année nouvelle.
1 janvier 2017
"Jésus-Christ nous a délivrés de Dieu" (Maurice Zundel)
31 décembre 2016
L’adoption d’un nouvel emblème aura – semble-t-il – des impacts concrets sur le terrain, ce qui suffit à mes yeux à le légitimer. En va-t-il de même avec le nouveau combat de MCR soit le remplacement de l’expression « droits de l’homme » par celle de « droits humains » ?! J’avoue être un peu dubitatif…
Faudrait-il préférer ‘les droits de l’homme et de la femme’? Je ne suis pas spécialement un fan de MCR, mais je pense que s’il devait y avoir un juste combat, ce serait celui-là , car c’est celui qui concerne le plus de monde. Même si ‘homme’ peut avoir une valeur épicène, même si les textes féministiquement corrects y perdent terriblement en élégance, en concision: la vraie élégance, la vraie justesse, la vraie justice, c’est de montrer qu’on n’occulte pas la moitié de l’humanité – comme le fait la grammaire des langues dominantes, à ma connaissance . Exemple: y a-t-il une seule langue où le masculin (substantifs ou adjectifs) se construit à partir du féminin?
Guillaume Barry> Cela peut surprendre mais je voue un attachement passionné à la langue française. Les textes féministiquement corrects sont d’une rare laideur et ses boursouflures défigurent la langue. Vous parlez de vrai élégance et de vrai justice mais ces « problèmes » de grammaire, selon moi, servent de paravent à un certain effondrement du féminisme. Il est en train de se figer et de dépérir dans un certain dogmatisme Je ne vois pas en quoi un langage plus « politiquement correct » permet de lutter concrétement. Au contraire, ça aide à se bercer de mots et s’enfermer dans l’illusion qu’on se bat.
Je suis aussi un passionné de la langue, des langues. Mais si je veux avoir du plaisir à ce titre, je me tournerai d’abord vers des textes littéraires et poétiques, qui, par définition, doivent être libres de toute contrainte autre que formelle.
C’est incontestable que les textes en langage inclusif peuvent être lourds, voire laids. Mais, je le répète, la vraie lourdeur, la vraie balourdise, la vraie muflerie, c’est d’utiliser (pour un but autre que littéraire) un langage qui fait comme si les femmes n’existaient pas, ou étaient subordonnées aux hommes. La lutte passe par la visibilité. La visibilité sociale, bien sûr, l’accession à toutes les fonctions etc. Mais aussi la visibilité linguistique. En tant que membre d’une autre minorité généralement invisible, j’en sais quelque chose.
Pourquoi trouve-t-on que la féminisation de certains mots est plus souvent ridicule que ne l’est la masculinisation?
Si c’est pour montrer qu’on n’oublie pas les autres, c’est très bien Mais ce qui me gène… Avant de poursuivre, prenons mon exemple: Tu sais que je suis « doublement » minoritaire; je fais partie de ta minorité mais aussi d’une minorité plus « visible ». Et j’ai remarqué un phénomène inquiétant: leurs militants réclament une visibilité de plus en plus grande ( ce qui est justice) mais en parallèle à cela, ils ont une exigence croissante du bien et de la pureté et accusent avec une vigueur croissante ceux qui ne parlent pas comme eux d’être des traitres. J’en ai fait la douloureuse expérience. Politiser le langage est une arme à double détente.
Pourquoi donc les locuteurs d’un sous-produit abâtardi de la langue française, qui plus est périphérique (Suisse) et ployant sous les coups simultanés du français fédéral triomphant (des phrases pensées et construites en allemand, avec des mots plus ou moins français) et du sabir international de communication minimale qu’est l’anglais d’aéroport; pourquoi donc ces personnes par ailleurs fort admirables à maints égards se croient-elles autorisées à donner un avis prétendument éclairé sur une question qui les dépasse et dont ils ne saisissent même pas la portée ? Suffit-il d’aimer la musique pour être virtuose ? Suffit-il de préparer la tambouille quotidienne pour être grande toque ? Suffit-il d’avoir lu la Bible pour être théologien ?
Droits de l’homme, le chef et le ministre. Et même (ou surtout) « Céline est un bon étudiant », « Mme Baguette est un piteux boulanger » et « Mme Angela Merkel est le nouveau chancelier d’Allemagne ». Dans tous ces exemples, le sexe des personnes concernées importe aussi peu que leur couleur de peau ou leur origine (du moins, on l’espère). « Comme l’Académie française le soulignait déjà en 1984, l’instauration progressive d’une réelle égalité entre les hommes et les femmes dans la vie politique et économique rend indispensable la préservation de dénominations collectives et neutres, donc le maintien du genre non marqué chaque fois que l’usage le permet. Le choix systématique et irréfléchi de formes féminisées établit au contraire, à l’intérieur même de la langue, une ségrégation qui va à l’encontre du but recherché. » (voir ici, là et là -bas)
Les suffragettes aboient, le bon usage reste. Et ce n’est ni sur un carnet virtuel ni auprès de journalistes peinant à torcher leurs articles quotidiens qu’on viendra le chercher. Ni même auprès de « linguistes », car seule la description et non la prescription ressortit à leur domaine de compétences.
P.-S. : Pour prévenir tout malentendu, je suis suisse, germanophile, anglophile et féministe.