Mort de Michel Rocard.Samedi matin, je participais à Lausanne à un groupe que l’on peut au fond qualifier…
Samedi matin, je participais à Lausanne à un groupe que l’on peut au fond qualifier de rocardien. Le soir j’apprenais sur Twitter la mort de Rocard.
Il y a 15 jours, lepoint.fr annonçait une grande interview, présentée comme son testament politique: on comprend avec l’article ci-dessous pourquoi (au passage, significatif le choix du Point plutôt que L’Obs…). J’avais acheté le numéro sur epresse.fr, et en effet elle en vaut la peine.
Si j’aime à dire que mes mentors politiques vont de Jean-Jacques Servan-Schreiber à Ivan Illich, Rocard en est au fond le point focal, utopiste et réformiste à la fois, antitotalitaire et anticynique. La campagne présidentielle de 1969 fut un grand moment avec à la fois lui et, pour le PS, un tandem Defferre – Mendès France.
S’il faut ne lire qu’une chose pour retracer sa vie, je recommande l’échange de discours entre Hollande et Rocard lors d’une cérémonie d’hommage à l’Elysée, avec une introduction de l’historien Alain Bergounioux: https://goo.gl/Wak9k5.
Sur swissroll.info, ce billet sera le 44e qui le mentionne.