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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Bush et les autruches

Fascinante mais aussi tellement prévisible, cette manière des grands médias d’informer sur l’attentat d’Al Qaida déjoué à  Los Angeles en 2002 en s’intéressant principalement aux motifs et circonstances de sa révélation, jusqu’au point parfois de mettre en doute sa réalité (The Guardian évoque « the alleged Al-Qaida threat to Los Angeles »). Croire qu’une menace n’en est pas vraiment une, ignorer l’importance des efforts internationaux qui ont permis de l’éviter, c’est tellement plus confortable (et ça évite de devoir souligner l’efficacité, au moins dans ce cas-ci, des services compétents).

La transcription officielle du discours du président Bush (comme toujours, aux Etats-Unis, sans lui faire grâce du moindre lapsus!).

2 commentaires

  1. 11 février 2006

    Il est quand même légitime de se poser des questions lorsque l’affaire est ressortie quatre ans après, qui plus est en année électorale pour Bush. Et surtout après les précédentes manipulations… C’est comme celui qui criait au loup (aux armes de destruction massive) quand il n’y avait pas de loup, on ne le croit plus, même si le loup est vraiment là .

  2. 12 février 2006

    Je suis bien d’accord qu’il y a un problème de dissonance cognitive, si c’est bien le terme… Mais je ne le situe peut-être pas au même endroit. Il y a un discours dominant pour qui il est évident que Bush et Blair ont inventé de toute pièce l’histoire des armes de destruction massive; il criaient « Au loup! » en sachant qu’il n’y avait pas de loup. A mon avis c’est là  qu’est la manipulation (dont ne sont même plus conscients la plupart de ceux qui la répètent): si l’on se replace dans le contexte de l’époque, de Clinton (bien avant Bush) jusqu’à  Chirac, et encore après le début de l’intervention, tout le monde était convaincu qu’elles existaient; la divergence ne portait que sur la manière de traiter Saddam. Voir notamment ce billet, et peut-être celui-ci.

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