Glâné dans la presse (rubrique: anti-anti-US-Pride)
Alexandre Adler dans Le Figaro:
Le néoprogressisme tient les Etats-Unis pour l’ennemi de la planète. (…) Comme toute équation peut se lire dans les deux sens, il en résulte qu’aucun adversaire des Etats-Unis ne peut être résolument mauvais: certains tels que le Vénézuélien Chavez, le Zimbabwéen Mugabe ou certains mollahs iraniens présentent encore quelques rugosités parfois gênantes. Mais l’essence de leur combat produit les mêmes effets progressistes à terme que la résistance au changement de toutes les forces organisées de l’hémisphère Nord.
L’article intégral, intitulé Néoréacs contre néocons, est de la même veine. Sauf que vouloir démontrer par a+b que les adversaires des néoréacs devraient être identifiés, en réalité, à des néocons, est méchant pour ces derniers.
Toujours à propos d’américanophobie: cf. cet article de Niall Ferguson, Professeur d’Histoire Laurence A. Tisch à l’Université de Harvard dans The Sunday Telegraph. Il réagit (mais trop brièvement) au discours d’Harold Pinter pour la réception de son Prix Nobel, et, en tant qu’historien, est particulièrement sensible à ce que Pinter dit en ouverture sur la distinction entre le vrai et le faux, avant de passer à la démonstration que les Etats-Unis sont encore pires que le Mal absolu. Niall Ferguson:
Nobody pretends that the United States came through the Cold War with clean hands. But to pretend that its crimes were equivalent to those of its Communist opponents – and that they have been wilfully hushed up – is fatally to blur the distinction between truth and falsehood. That may be permissible on stage. I am afraid it is quite routine in diplomacy. But is unacceptable in serious historical discussion.
So stick to plays, Harold, and stop torturing history. (…)
 
 

 
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Excellent post! Je vous signale un nouveau blog (qui vous a mis sur son blogroll) http://www.extremecentre.org/