Ce qui va mieux en Irak
La dernière livraison des bonnes nouvelles qui vous auront échappées, compilée en Australie par Arthur Chrenkoff!
Un condensé en français — mais référez-vous aux sources citées dans l’original pour en savoir plus:
SOCIETE:
Le Conseil représentatif désigné l’an dernier à Bagdad, quartier par quartier, prend de l’assurance et commence à sortir des simples questions de voisinage.
Avec l’appui d’institutions extérieures (p.ex. l’Université de Nottingham) ou d’experts sur place, plusieurs initiatives se développent: formation aux droits de l’homme, appui aux femmes qui s’engagent en politique, conversion d’un ancien local des services secrets en camp scout…
L’Irak revendique son propre domaine sur l’Internet: .iq
Depuis juillet dernier, ce sont 11’000 réfugiés qui sont rentrés dans leur pays.
L’ECONOMIE:
De nombreux pays répondent positivement à la demande de contribuer à la reconstruction de l’Irak par l’effacement de la plus grande partie de la dette. Mais la France fait de la résistance…
Une Banque centrale indépendante fonctionne depuis mai. L’inflation est en baisse, la croissance est forte. La nouvelle monnaie fonctionne, le bazar est animé et des centres de formation professionnelle ont été mis sur pied pour permettre aux Irakiens de répondre aux besoins de la reconstruction.
La production de pétrole continue d’augmenter, et cette ressource est par ailleurs entièrement sous contrôle irakien, en avance sur le calendrier prévu; les Irakiens eux-mêmes ont constitué une force de plus de 14’000 personnes pour assurer la protection contre le terrorisme qui reste une menace constante.
Au Kurdistan irakien, un nouvel aéroport, un hôtel (futur Sheraton) et de nouveaux immeubles commerciaux témoignent du développement en cours; l’offre peine à suivre la demande de cartes SIM pour téléphones portables…
RECONSTRUCTION:
Depuis une année, la coalition et les entreprises privées mandatées (Bechtel, Halliburton etc.) sont parvenus à remettre en état les infrastructures et services. Pour les 4 ans qui viennent, un programme de plus de 2300 projets est financé par l’effort sans précédent des Etats-Unis: ponts, routes, centrales de production d’électricité, lignes de télécommunications, hôpitaux, écoles, postes de police, bases militaires, aéroports, raffineries, gares, mairies, puits, canaux d’irrigation, station de traitement de l’eau, stations d’épuration, prisons, ports et réseau téléphonique. Bien qu’encore insuffisant, l’approvisionnement en électricité s’améliore et, là aussi, les Irakiens s’organisent pour se protéger contre les attaques terroristes.
A Bagdad même, les autorités locales disposent de fonds et les utilisent pour faire face aux besoins locaux et non satisfaire les caprices ou le favoritsme de Saddam; des Irakiens prennent la relève des contrôleurs aériens américains et australiens.
INFRASTRUCTURE SOCIALE:
Le défi est important: le régime de Saddam laisse un pays dans lequel un tiers des hommes de plus de 15 ans et plus de la moitié des femmes sont analphabètes, 40% des écoles nécessitent des travaux (et 10% doivent être entièrement reconstruites). Les manuels scolaires de propagande ont été remplacés et un crédit de la Banque mondiale doit permettre d’assurer l’édition du matériel scolaire nécessaire.
Le système de santé repart grâce aux efforts de la coalition, mais aussi à de nombreuses initiatives privées qui viennent en aide aux Irakiens. On ne sait pas toujours que ceux-ci sont actifs alors même qu’ils paient un lourd tribut aux attaques destinées à les intimider pour saboter la reconstruction du pays. Un groupe de chirurgiens irakiens a entrepris de s’occuper des quelques 3500 hommes qui ont eu les oreilles entièrement ou partiellement coupées sur ordre de Saddam pour désertion…
CONTACTS ENTRE LES SOLDATS DE LA COALITION ET LA POPULATION LOCALE:
Non, ils ne torturent pas tous des prisonniers quand ils ne sont pas en butte aux attaques hostiles de la « résistance »… Voyez ici des photos différentes! Les soldats multiplient les initiatives et mobilisent leurs familles et amis au pays pour récolter jouets ou outils et venir en aide de manière tangible à la population, qui leur en est reconnaissante.
SECURITE:
La menace que représentait Al Sadr est désormais conjurée: Kerbala se reconstruit et ce sont désormais des chiites eux-mêmes qui désavouent « l’armée du Mahdi ». Bonnes nouvelles aussi de Tikrit ou de Falluja. Neuf milices se sont dissoutes pour rejoindre les forces régulières du gouvernement irakien. La coalition forme la nouvelle armée irakienne.