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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Violences urbaines en France

Une observation inattendue et provocatrice d’un sociologue, Sebastian Roché, interrogé par Le Temps:

– Si des solutions existent, pourquoi la France n’arrive-t-elle pas à  les mettre en œuvre?

– Parce que les organisations ne veulent pas changer, ou alors seulement lorsqu’elles ont le couteau sous la gorge. Les entreprises évoluent parce que, sinon, elles font faillite. Mais l’Education nationale ou la police ne sont pas des entreprises, elles ne dépendent pas de leurs clients.

Lire aussi ici et là  les réflexions de Ludovic Monnerat.

3 commentaires

  1. Passant
    2 novembre 2006

    En théorie, on peut éviter de subir le refus du changement de son fournisseur en organisant l’émergence de fournisseurs concurrentiels, en matière d’éducation comme de police.

    Vous remarquerez qu’en France, personne ne semble souhaiter débattre de concurrence dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la police ou du contentieux (car qu’est-ce qui interdit d’imaginer des officines de médiation privées visant à  contractualiser des parties en conflit pour de petites affaires ?)

  2. Passant
    2 novembre 2006

    Esprit d’escalier…

    « La CNDS (Autorité administrative indépendante créée par une loi de 2000) a enregistré quatre cent dix-neuf saisines dont « plus de 50 % (…) concernent les fonctionnaires de police ». Les saisines concernant la gendarmerie « sont rares » et « plus de soixante dossiers » visent l’administration pénitentiaire. Elle s’étonne, en outre, « du très faible nombre de saisines » visant les services de sécurité privés. »

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-829914@51-826724,0.html

  3. 2 novembre 2006

    Voilà  une remarque qui me semble très juste. Dans le fond, on s’aperçoit très souvent qu’on ne sait encore réagir que sous ce qu’on appelle « la pression de nécessité ». Dans le monde préhistorique, c’était la faim, la menace de l’animal agresseur, etc. Aujourd’hui, les enjeux tant sociaux qu’écologiques qui, posés sur le papier, semblent absolument évidents, restent encore trop souvent perçus comme lointains, difficilement identifiables. Tout le défi devient alors de rétablir la juste « proximité » que l’on devrait ressentir à  leur endroit, afin de les traiter pour ce qu’ils sont.

    La pression de nécessité et la proximité feraient d’excellents sujets de billets tiens… :o)

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