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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Quel maître?

Charybde ou Scylla? La peste ou le choléra? La corde ou le peloton? Une craie sur un tableau ou une sirène d’ambulance? Enrico Macias ou Céline Dion? Dans la Tribune de Genève d’aujourd’hui (article payant), Jean-Noël Cuénod me fait prendre conscience d’un autre dilemme, car il conclut:

Au chien-empereur pourtant, nous devrions préférer l’enfant même roi, avec ce que cela suppose d’irritant en ce dernier cas. Car une société qui supporte mieux les aboiements des toutous que les cris des bambins s’engage irrémédiablement vers le déclin. Il est temps que l’animal reste notre ami sans devenir pour autant notre maître.

Tant qu’il parle de simples cris, je peux être d’accord. Mais que dire des siclées qui trahissent une cruauté en devenir qu’on ne peut attribuer à  un animal même le plus farouche – sauf quand il a été dressé dans ce sens par un humain? (On est donc en plein dans un épisode genevois du feuilleton suisse urbain occidental sur le problème des chiens qui attaquent des humains.)

Le feuilleton peut être résumé en trois aboiements interjections, exprimant différents points de vue selon qu’on est d’abord parent, propriétaire de chien, politicien ou journaliste: Touche pas à  mon gosse! / Touche pas au molosse! / Touche pas à  mon os!

4 commentaires

  1. samantdi
    30 août 2006

    Et que penser de cet article de Libé : La Suisse met en garde ses randonneurs contre l’amour vache

    extrait : « Les randonneurs sont perdus face à  une vache. Ils ne savent pas comment réagir« 

  2. 30 août 2006

    Les nouvelles techniques d’élevage, qui font que les animaux passent moins de temps avec les fermiers et errent dans les prés avec peu de contacts humains, sont en partie responsables de ce comportement sauvage.

    Mais bien sur. Comme si l’alpage libre datait d’hier. Je propose d’interdire les vaches en montagne, leurs bouses salissent les quads.

  3. 30 août 2006

    Vaches, cochons, couvées et chiens, même combat ! C’est les propriétaires ( qui, en particuliers à  Genève, tiennent un discours affolant) qu’il faut enfermer !

  4. 30 août 2006

    Et si on mettait les chiens à  la campagne et les vaches en ville… Elles auraient plus de contacts humains… C’est déjà  le cas en Inde… 🙂

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