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Villepin: de l’exalté au soudard

On connaissait de Chirac (emprunté aux cavaliers de Saumur):

A nos femmes, à  nos chevaux et à  ceux qui les montent!

Villepin se veut son héritier et renvoie à  un côté de Bonaparte moins épique que les Cent Jours:

La France a envie qu’on la prenne. ça la démange dans le bassin. Celui qui l’emportera à  la prochaine élection, ce ne sera pas un permanent de la politique, mais un saisonnier, un chenapan, un maraudeur.

A rapprocher, comme le relève Jules en commentaire, des paroles du rappeur « Monsieur R. », qu’il était question d’interdire:

La France est une garce, n’oublie pas de la baiser jusqu’à  l’épuiser, comme une salope faut la traiter.

Et Villepin sur Sarkozy (qu’il appelle le « nain » ou le « nabot »):

Un allumeur, un baratineur de soirée dansante, mais il serait bien incapable de faire un enfant à  la France. Il n’a rien dans le pantalon.

(Billet actualisé le 11.03 à  11h45)

4 commentaires

  1. 11 mars 2006

    Je suis encore surpris que la comparaison n’ait pas été établi avec ceux du rappeur « Monsieur R. » ; ceux-là  même qu’il était question d’interdire :

    « La France est une garce, n’oublie pas de la baiser jusqu’à  l’épuiser, comme une salope faut la traiter.« 

    Sauf le niveau de langage, on retrouve la thématique.

    Il faudrait demander à  François Grosdidier ce qu’il en pense.

  2. 11 mars 2006

    Cela doit être ce qu’il considère comme de la poésie! Cela réflète peut être surtout son mépris pour la démocratie.

  3. A sa décharge, si j’ose dire, la métaphore n’est pas précisément originale… Mais elle ne facilite pas les choses pour Ségolène.

    Un équivalent britannique a au moins le mérite d’être post-révolution sexuelle: on a dit de Michael Heseltine qu’il savait comme personne stimuler le clitoris du parti conservateur.

  4. 12 mars 2006

    Cette tendance de faire de l’objet de sa conquête politique une cible féminine…

    C’est à  se demander si’il s’agit de régler les problèmes de la cité ou ses propres frustrations inavouables.

    Peut-être la seule qualité d’être une femme en présidence mérite-t-elle quelque considération, finalement.

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