GDF-Suez: Denys avait tout dit la veille
J’étais un peu en peine (surtout faute de temps) de lire ou, mieux encore, de parvenir à formuler la sidération amusée ou indignée devant la dernière gesticulation du couple Villepin-Breton le week-end dernier: la France n’aura pas un champion national de l’électricité mais deux, ou les vraies-fausses renationalisation de Suez / privatisation de GDF.
J’ai quand même trouvé ça chez Krystoff, d’aujourd’hui, ou ça, chez Versac, d’hier (qui m’a conduit à deux excellents billets d’Alain Lambert dimanche et lundi).
Et puis je lis DirtyDenys, qui dès le vendredi présentait un tableau définitif élargi à toute la palette européenne, de Saint-Gobain à Endesa en passant par Arcelor-Mittal: « Quand l’OPA va, tout va ».
Non, je suis loin d’avoir tout dit, et notamment rien de la tartufferie italienne, où l’on joue les libéraux irréprochables en oubliant de rappeler que, voilà à peine plus d’un mois, il a fallu pousser à la démission l’inamovible président de la Banque d’Italie pour qu’il cesse de s’opposer, par tous les moyens y compris illégaux, aux diverses OPA lancées par ABN Amro et autres BBVA sur des banques italiennes. A mon avis, on en a encore pour un petit moment de franche rigolade. Je ferais bien ça sur l’air de la comedia dell’arte d’ailleurs, mais pas avant jeudi.
Fusion Suez — Gaz de France. – ITW sur RFI hier matin.
L’interview réalisée sur RFI hier matin résume bien ma pensée sur l’opération en cours et je vous propose de vous y reporter si vous y avez convenance et de me faire part de votre sentiment. Merci d’avance. Amitié. Cliquez ici. Voir
Denys: « two wrongs don’t really make a right (but it makes me feel a whole lot better) »
OPA-dépeçage ou Fusion-protection ne sont que des variantes du même capitalisme primaire !