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Samsung Galaxy Note: l’organiseur parfait

ComparaisonsLa tablette téléphone qui tient dans la poche

Depuis le début de l’année, j’ai un nouveau portable Android: le surdimensionné Samsung Galaxy Note. Si l’on est à  la recherche d’un téléphone portable, ce beau galet de la taille d’une plaque de chocolat dont on a mangé une rangée de carrés n’est peut-être par un choix évident… Il se glisse pourtant dans n’importe quelle poche et tient facilement dans la main (s’il est vrai qu’on ne peut guère l’utiliser d’une seule main — mais tous les smartphones s’utilisent souvent des deux mains). Entre le smartphone traditionnel et la tablette, c’est le précurseur mutant d’une nouvelle catégorie qu’en anglais on nomme déjà  phablet.

Dès que je l’ai vu, j’ai su que c’était ce qu’il me fallait, la concrétisation de tout ce que j’attends de l’assistant numérique personnel[1] que j’ai sur moi du réveil au coucher depuis son apparition à  la fin des années 90.

C’était alors un Palm 5000 de US Robotics, un outil que l’on synchronisait avec son ordinateur[2] une ou plusieurs fois par jour pour disposer de quelques fonctions essentielles toujours à  jour: carnet d’adresses (fini les doublons scribouillés), agenda (fini les reports d’anniversaires), mémos (j’en ai rapidement fait un usage extensif) et (mais je n’ai jamais été un utilisateur assidu) listes de choses à  faire. Comme aujourd’hui avec les applications à  télécharger sur les smartphones (même si c’était moins convivial), on pouvait y ajouter d’autres fonctions: avec Plucker/JPluck j’avais l’équivalent d’un agrégateur de flux (plus tard avec Vagablog[3] j’ai pu bloguer en déplacement).

Je n’avais pas alors de téléphone portable mais il m’est rapidement apparu que la fusion des deux objets s’imposait. Elle a pourtant pris du temps, et j’ai fini par craquer pour un accessoire qui se greffait (façon de parler: il le faisait pratiquement doubler de volume) sur le Palm Vx, avant le Treo 180 qui a réalisé ce que l’on n’appelait pas encore un smartphone, puis le Treo 600 auquel s’ajoutait une caméra.

Palm déclinant, je suis tout naturellement passé ensuite à  Android. Et je n’avais rien à  redire au HTC Desire qui avait pris le relais de mon G1 jusqu’à  ce que je voie le Samsung Galaxy Note (et lise cet article): depuis je regarde avec une certaine commisération ces simples smartphones qui, comme l’iPhone, me paraissent soudain miniatures et dépassés tant tout est plus beau, plus rapide, et plus facile sur un écran plus grand. Qui s’y substitue intégralement au lieu de s’y ajouter comme le ferait une tablette à  l’usage plus occasionnel[4].

Je continue de n’utiliser mon portable que marginalement comme téléphone, donc pour la conversation orale[5] et l’échange de SMS.

L’essentiel pour moi c’est de pouvoir, loin de l’ordinateur[6], traiter le courriel, lire blogs, journaux et autres sites via NewsRob ou d’autres articles mis de côté sur ReadItLater, envoyer sur Delicious (voir le widget en haut à  gauche sur ce blog) ce que je souhaite partager[7], suivre Google+[8] (mon flux est ici), utiliser mes mémos (j’en ai près de 400)[9]. C’est aussi de lire et valider les commentaires sur des sites WordPress ou de travailler sur des documents Google Docs, via les applications dédiées.

Mais surtout la taille de l’écran du Samsung Galaxy Note permet vraiment d’éviter toute limitation de fonctionnalités en travaillant dans le navigateur web en affichage normal (desktop)[10].

Et je ne parle même pas ici, parce que je n’en fais pas encore véritablement usage, d’une autre excellente fonctionnalité réminiscente du Palm: le Samsung Galaxy Note remet à  l’honneur le stylet qui permet d’écrire ou de dessiner (annoter un plan puis envoyer tout simplement la copie d’écran, par exemple)…

Notes

[1] En anglais PDA, personal digital assistant que les linguistes francophones ont assez heureusement traduit par « organiseur ».

[2] Ou ses: dans mon cas bureau et domicile.

[3] Qui semble ne plus exister.

[4] Je continuerai d’emporter ma tablette Notion Ink Adam en vacances pour son écran Pixel Qi qui permet de l’utiliser en plein soleil; mais si je la prenais souvent en déplacement comme complément du portable, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Sinon, la différence entre une tablette et le Samsung Galaxy Note me paraît être le caractère personnel, individuel, de ce dernier, alors que la tablette est idéale pour montrer quelque chose à  autrui.

[5] D’autant que le chat vidéo gratuit est possible via Google Talk ou Skype…

[6] Et parfois plus commodément, grâce à  des fonctionnalités d’applications qui n’ont pas leur équivalent en version web.

[7] Puisqu’hélas Google Reader n’assure plus cette prestation.

[8] Il y a encore un problème pour partager convenablement des articles sur G+ depuis le portable (c’est le texte brut du lien qui s’affiche au lieu d’un titre, d’une vignette et du début du texte; de surcroît je ne peux pas écrire de complément sur le post), je dois donc le faire ultérieurement sur l’ordinateur (en reprenant Delicious). Je ne doute pas que Google finisse par rectifier cela – ou si quelqu’un a une solution qui m’échappe je suis volontiers preneur!

[9] J’utilise Upvise comme application sur laquelle j’ai pu transférer tous les mémos que j’avais sur Palm — certains doivent être d’origine!

[10] J’expérimente encore, j’en ai cinq sur mon appareil, celui que j’utilise le plus souvent est xScope mais quand j’aurai reçu la mise à  jour vers Android 3 (Ice Cream Sandwich) je risque bien de passer à  Chrome; Firefox est le seul qui permet, sur certains sites, d’activer le mode impression et de créer un fichier PDF que je peux ensuite envoyer par mail ou partager sur Google Docs…