Nom, photo, quasiment adresse: il faudra que l'on m'explique en quoi, sous prétexte que la tonalité de l'article est celle du retour de l'enfant prodigue (mais ce ne sera sans doute pas l'avis de tous les lecteurs), ce traitement de la libération d'une personne qui a purgé la très longue peine à laquelle il a été condamné (et qui ne paraît pas vraiment présenter un risque de récidive) est compatible avec les principes de protection de la personnalité normalement poussés jusqu'à l'absurde par le Conseil suisse de la presse.
Ironiquement, sur la photo principale, il y a bien des visages scrupuleusement floutés – ceux de "membres des services d'immigration de l'Indonésie" dont on ne voit guère le risque qu'ils courent. Mais pas celui de l'intéressé, dont on nous explique par ailleurs qu'il a besoin d'un sas de décompression dans un lieu tenu secret pour refaire sa vie…
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