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L’outing, ça existe encore?
A comment I wrote on the original post:
Oh, la vertueuse indignation! Alors que l’info de base n’excite plus personne (et confirme que le FN devient vraiment mainstream) et à l’heure du « mariage pour tous », on voudrait qu’être gay sente toujours le souffre. Comme si « révéler l’hétérosexualité » de quelqu’un était une transgression de l’intimité…
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En révélant l’homosexualité de Philippot, Closer a franchi un pas de plus dans l’ignominie http://bit.ly/1uuTCww
L’outing de Philippot, une atteinte à la démocratie
« Tortures de la CIA »: comment ne pas produire un rapport d’enquête parlementaire.
Après 5 ans d’enquête et sur un sujet pareil, produire un rapport ne reflétant que les vues de la majorité démocrate (avant qu’elle se retrouve minoritaire dans quelques semaines) est pitoyable. C’est impardonnable, et bien sûr il se révèle très vite qu’un tel rapport n’est pas crédible. Que les médias européens prennent cela pour argent comptant n’y change rien.
Voir aussi: http://ciasavedlives.com/
Ex-CIA Directors: Interrogations Saved Lives – WSJ
« Pride »: un film à voir absolument.
Je craignais, sinon le pire, du moins du pathos ou des excès caricaturaux, mais pas du tout: ce film sur la rencontre improbable de deux groupes que pratiquement tout séparait est une réussite! Et je comprends maintenant que j’ai eu tort de ricaner en lisant dans l’article ci-dessous « It has been a successful fight » (car bien sûr les mineurs ont perdu, les puits ont été fermés): mais le succès est d’avoir forgé un lien de solidarité, une expérience collective qui dépasse et transfome ses protagonistes.
Autres témoignages:
Dans Pink News: http://goo.gl/2L5RQx
Dans Out: http://goo.gl/Xsxycg
Dans The Guardian: http://goo.gl/NdXXA5
Sur Mark Ashton: http://goo.gl/Wo1aZk
Jamait chante Tachan: une réussite.
J’ose à peine publier ceci avant le deuxième soir: ça ne sert à rien d’essayer, c’est archi-complet! Mais j’étais vendredi à la première de ce spectacle en forme de triptyque, et j’y pris, comme tout le monde, un immense plaisir. Il est prêt à partir en tournée, c’est évident: bougez-vous pour le faire venir près de chez vous!
Le format de la soirée est inhabituel. D’abord, une maxi bande annonce, montée pour l’occasion, du documentaire de Christophe Régnier: Henri Tachan, le prix de la révolte ( tachan.org). Emotion, souvenirs, témoignages… la salle jubile. Ensuite, c’est Tachan lui-même à la rencontre de son public, mais sans chanter! Il confirme combien il est heureux d’avoir décidé d’arrêter, tout d’un coup, après ce récital de Besançon en 2008 qui demeure pour la postérité en live dans le double DVD (avec le film)… disponible pour vos cadeaux de Noël! Mais il se prête volontiers aux questions des fans grisonnants dont il a accompagné la vie depuis 1965, non sans parfois les remballer: il est égal à lui-même, drôle, féroce, bourru et candide.
Après l’entracte, récital en bonne et due forme d’Yves Jamait (l’auteur compositeur interprète qui monte, après s’être lancé à 40 ans), adoubé par Tachan comme son double, son héritier. Les chansons d’Henri, avec un total respect du texte, de la diction, mais le style d’Yves, non pas bondissant et postillonnant mais souvent mimé du bout des doigts, d’un frémissement du corps, et la musique moins classique de ses accompagnateurs (piano/accordéon et percussions). Il y a des exceptions: Mozart, Beethoven, Schubert et Rossini carrément plus déjanté que l’original…
Le résultat est une nouvelle jeunesse pour les chansons de Tachan, véritablement remises à neuf tant pour les nostalgiques que pour un nouveau public!
(Publié d’abord sur Google+)
Religions et majorité qualifiée.
Très à ras-terre par rapport à cette réflexion que je signale, une remarque quelque peu juridique: le pape François a connu la même mésaventure sur la famille (non mariés, divorcés, gays) que son homologue anglican l’année dernière sur l’ordination de femmes comme évêques.
Ils ont tous deux manqué la majorité requise des deux tiers – ce qui pousse les esprits impatients à négliger le fait qu’ils ont quand même bien fait avancer les choses! Pour les Anglicans la décision a depuis été acquise.
I bought one.
(via swiss-miss.com)
Not that they really need the support anymore… Three more days to run.
StandStand: the portable standing desk
Justice et reconnaissance pour Legrix.
Epilogue à la fois prévisible (http://goo.gl/RzjMVz) et inattendu tant il est définitif… Voilà qui est bien réconfortant, même si on attend maintenant le mea culpa des grands médias qui n’ont simplement pas fait leur travail.
«Merci pour ce moment» (VT) n’est pas «Histoire d’une femme libre» (Françoise Giroud).
La comparaison qu’il faudrait faire, c’est avec le livre écrit par Françoise Giroud en 1960 après avoir été répudiée par JJSS. Mais justement, FG s’était laissée convaincre que, si ce livre avait une portée thérapeutique, sa publication à chaud n’était pas opportune (il a été publié 53 ans plus tard, avec l’accord de la fille de FG, par Alix de Saint-André, accompagné de l’excellent Garde tes larmes pour plus tard) http://goo.gl/e29Cqo…
Une autre différence essentielle qui me vient à l’esprit est que le livre de Giroud respire l’amour qu’elle avait toujours, même en toute lucidité, pour Jean-Jacques Servan-Schreiber, alors que Trierweiler semble s’être finalement rendue compte qu’elle s’était trompée pendant 9 ans sur l’homme dont elle a été la compagne!
Et bien sûr ce n’est qu’une intuition de Sabine, l’admirable femme que JJ a préféré à Françoise – qui pour sa part fut contrainte à l’avortement pour permettre la naissance de L’Express – car elle pouvait être la mère de ses enfants, qui a empêché un suicide méticuleusement préparé sans lequel nous n’aurions pas eu ce livre d’auto-analyse et surtout tout ce que Giroud a encore fait et vécu.
Le livre de Valérie Trierweiler sur François Hollande
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