Le paradoxe Ben Laden
Que peut bien chercher Oussama Ben Laden, si c’est bien lui (*), avec cette cassette à 3 jours de l’élection présidentielle? Au fond, juste à rappeler son existence et semer la confusion, et c’est un petit jeu où à tous les coups il gagne:
- si on attribue mercredi (ou dans quelques semaines…) à son intervention l’élan décisif qui aura permis au vainqueur quel qu’il soit de l’emporter: Ben Laden présente décidément le narcissisme exacerbé des grands totalitaires;
- si c’est Kerry parce qu’au moins dans un premier temps, et même si c’est peut-être, et espérons-le, à tort, cela paraîtra comme un recul dans la contre-offensive à la guerre déclenchée, il faut le rappeler, il y a bien longtemps (encore sous Clinton) par Al-Quaida;
- et si c’est Bush parce que c’est certainement ce qu’espère au fond Ben Laden dans l’ivresse d’en découdre…
COMPLEMENT de 22h30: (*) Ou plutôt s’il est toujours vivant: l’hypothèse d’Emmanuel sur Ceteris Paribus, à la fin de ce billet, exprime mieux que je n’ai su le faire la réserve que m’inspire cet épisode.
COMPLEMENT du 1.11: Eh bien non, c’est bien lui, selon les experts, et la vidéo est récente: dans une partie qui n’avait pas été montrée OBL mentionne les élections en Afghanistan!