Attali sur Fabius (et Chirac, et la France)
Grâce à Zvezdoliki, je découvre que c’est dans L’Express, que je n’avais plus feuilleté, même virtuellement, depuis la mort de Françoise Giroud, que Jacques Attali tient chronique (encore un qui dynamiserait davantage sa cyberprésence par un blog que par du violon):
S’il était suivi par son parti et par la majorité des Français, Laurent Fabius confirmerait que la dernière arme qui reste à la France pour influer sur l’histoire du monde est le refus. Et, de fait, depuis quelque temps, la France ne fait plus que dire non, sans rien proposer: elle a dit non aux Etats-Unis quand ceux-ci suggéraient d’exporter la démocratie au Moyen-Orient; non à l’Allemagne quand celle-ci voulait avancer vers une Europe fédérale; non aux Nations unies quand elles offraient de prendre le relais de l’hyperpuissance dans les conflits.