Respect du droit humanitaire
Si le respect du droit de la guerre et du droit humanitaire ne saurait impliquer (pas plus que le droit pénal national) l’inexistence d’infraction, il implique un devoir de prévention par les instructions explicitement données et de sanction à l’égard des contrevenants.
On a vu que le devoir de prévention a pu laisser à désirer, mais certainement pas au point qu’imaginent les adversaires de l’intervention en Irak, qui sont prompts à voir une poutre dans l’oeil des démocraties et une paille dans celui des dictateurs et des terroristes. Quant aux poursuites et aux condamnations, elles ont bien lieu, qu’il s’agisse de soldats américains ou britanniques, y compris pour des affaires moins médiatisées et plus graves qu’Abou Graib comme en témoigne cette condamnation à 25 ans d’emprisonnement pour le meurtre d’un Irakien détenu; on peut parier que les contempteurs de la coalition prendront en pitié le coupable, puisque pour eux ce sont Bush et Blair les criminels de guerre…