Harry en Afghanistan
En vacances au soleil cette semaine… Nous rentrons demain. A la télé, outre Arte (Espagne) et TV5Monde (que Sarko est en train de détruire, dommage), nous regardons CNN, BBC News et Sky News qui passent depuis 3 jours en boucle l’info du prince Harry en Afghanistan depuis décembre. Et le feuilleton peut continuer, maintenant qu’il est forcé de rentrer.
Ce qui me semble intéressant à relever, c’est l’accord que les autorités britanniques ont pu passer avec tous les médias nationaux pour ne pas en parler. En échange, ils ont obtenu des envoyés spéciaux, des interviews, mais pour publication ultérieure. Que même The Independant ou The Guardian acceptent de se plier à ce genre de convention témoigne d’un degré qui reste élevé de cohésion nationale — ou de maîtrise du pouvoir par une élite qui se reconnaît.
Ce qui par ricochet témoigne du fait que le consensus de la presse britannique ne considère pas l’europe comme un enjeu social national.
à méditer
Harry en Afghanistan, quelle blague. Comme par hasard, après moins d’une semaine là -bas, une « fuite » l’oblige à rentrer à la maison. Il n’aura même pas eu le temps de s’accorder avec le décalage horaire. Mais les journalistes ont quand même pu le mitrailler (si j’ose dire) dans toutes les positions du baroudeur, avec paquetage, treillis, au milieux de ses compères soldats qui sentent la sueur. C’est beau. C’est très beau. Quel courage, Harry!
Belle opération médiatique. Harry le vétéran pourra désormais revenir à ses beuveries le coeur tranquille.
â–º Comme je dis dans le billet: depuis décembre. Il y était 10 semaines et y serait encore sans le Drudge Report.
Oups, c’est vrai, mille excuses.
Harry était en Afghanistan depuis décembre, en effet. Opérant comme… contrôleur aérien. Une fonction dans laquelle on est rarement amené à mettre du camouflage sur la figure. Sauf pour les séances photo.
Paraît-il que dès son retour à Londres il a repris ses habitudes de beuveries en boîte de nuit. Le repos du guerrier, sans doute.