Décès d'une sexologue prédicatrice laïque dans l'Eglise protestante de Genève.
Son ouverture et son côté résolument atypique ont particulièrement fait du bien à plus d'un membre du Groupe C+H/Chrétien-ne-s ET Homosexuel-le-s de Dialogai. Maintenant, comme cela a été suggéré lors de la célébration d'adieux, elle parle de sexe avec les anges.
14 janvier 2017
Les variations de l'humeur au service de la créativité
Conférence-débat TOUS PUBLICS avec le Professeur Jean-Michel Aubry,
Quel est un point commun entre Van Gogh, Claude Monnet, Agatha Christie, Alfred de Musset, Robert Schuman ou Piotr Tchaïkovski ? De nos jours, ils auraient été diagnostiqués bipolaires.
Le Professeur Aubry, Chef du Département de Santé Mentale et Psychiatrie des Hôpitaux Universitaires de Genève et Médecin-Chef du Service des Spécialités Psychiatriques a développé un intérêt particulier pour la recherche sur le thème des liens pouvant exister entre la créativité, notamment dans le domaine artistique, et les troubles de l’humeur.
Il participera a une conférence-débat organisée par l'association ATB&D http://www.association-atb.org
le jeudi 12 janvier à 18:30 – 20:00
à la Maison Des Associations
rue des Savoises 15, 1205 Genève
8 janvier 2017
Bonnes nouvelles pour l’année nouvelle :
En 2017, elle continuera,
la Source qui pulse la lumière de l’amour,
de faire battre le coeur de l’univers (et le nôtre) ;
nous donnant encore et toujours de connaître
des temps pour renaître,
découvrir, se réjouir,
et nous donnant aussi de traverser les « autres » moments.
Telles sont les bonnes nouvelles pour l’année nouvelle.
1 janvier 2017
"Jésus-Christ nous a délivrés de Dieu" (Maurice Zundel)
31 décembre 2016
C’est bizarre.
En lisant cet article, et en me limitant à ce qui concerne la politique intérieure, je ne vois pas énormément de différences entre le blairisme et la politique menée par Laurent Fabius de 1984 à 1986, ni même avec les positions de Fabius dans les célèbres débats Fabius/Rocard de la fin des années 60.
D’ailleurs, à peu près tout ce que les militants socialistes reprochent au gouvernement(s) socialiste(s) d’avoir fait a été pensé par Strauss-Kahn, mais réalisé, peut-être un peu contraint, par Fabius.
@Passant: J’ai décidément un peu de peine à vous suivre. « Les célèbres débats Fabius/Rocard de la fin des années 60 »: j’imagine que vous faites allusion au Congrès de Metz, en 1979, où Fabius s’est fait l’exécuteur des basses oeuvres de Mitterrand contre la motion concurrente de Rocard-Mauroy, dont il reste la formule « Entre le Plan et le marché, il y a le socialisme ». C’est vrai que par sa politique de 84-86 (caricaturée par Disneyland Paris) et les idées qu’il a défendues par la suite, Fabius a longtemps passé pour le plus susceptible d’importer le blairisme en France (en réalité c’est DSK qui, tout en s’en défendant, a des liens réels avec le Policy Network animé par Peter Mandelson). Mais justement Fabius raconte partout maintenant qu’il a changé, qu’il est (désormais) profondément de gauche (et eurosceptique), mimant Mitterrand expliquant sa conversion de droite catholique mais républicaine en socialiste marxiste…
A la fin, ce n’est pas Jospin plutôt que Fabius?
Jospin n’est pas connu pour avoir une pensée économique, et surtout, une pensée économique même vaguement libérale : c’est d’ailleurs ce qui lui a assuré l’allégeance d’Aubry et Strauss-Kahn. On peut éventuellement s’en convaincre en étudiant la logique de la loi pour l’éducation de 1989, dont on parle de tirer le bilan depuis 2002 sans trop le faire.
Force est donc de constater que ceux qui mettent en oeuvre les politiques blairistes sont rarement ceux qui se vantent d’y adhérer. Il peut donc être intéressant de se demander si l’on recherche une adhérence idéologique ou des réalisations concrètes, par dela les discours, les postures, et les déclarations d’intention.
Sur Fabius : il faut rappeler qu’au moment du tournant de la rigueur en 1983 (tout cela est raconté par Attali) il y avait le choix entre poursuivre les politiques menées depuis 81, mais quitter le SME et dévaluer; ou alors passer à la rigueur, et rester dans le SME. A l’époque, Fabius prônait le premier choix, Mauroy le second. Finalement, Mitterrand a arbitré en faveur de Mauroy… mais choisi Fabius pour mener cette politique. Donc pour Fabius, c’est plutôt un retour aux sources. Sinon, je dois m’avouer peu enthousiaste du blairisme. Dire que le soviétisme n’est pas un bon fondement intellectuel pour la gauche, qu’il faut du capitalisme mais « régulé et solidaire », que les gens doivent être « responsables et aidés » qu’il faut punir les criminels mais ne pas oublier que le contexte social compte… Je suis frappé du caractère consensuel, et banal, de ces propos. Et je ne comprends pas qu’on considère comme exceptionnel un politique qui tient ce discours que tout le monde tient en réalité. Le blairisme, c’est l’opportunisme d’Edgar Faure bien emballé dans du papier chatoyant. Tant qu’à définir une « troisième voie », je préfère cela : http://www.johnkay.com/political/134
@Alexandre: Une confirmation de plus de la souplesse intellectuelle du personnage! Et merci pour le lien vers John Kay.
« l’utilisation de la politique conjoncturelle… dans le cadre d’une économie mondialisée, et plus particulièrement dans le cadre d’un processus d’intégration comme l’Union européenne » serait-elle une voie sans issue ?