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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

5 juin: le scrutin est ouvert!

A plus de trois semaines de la date officielle, j’ai au moins un ami qui a déjà  reçu son matériel de vote et qui a renvoyé son bulletin (à  La Sarraz, dans le canton de Vaud). D’une certaine façon, les jeux sont faits, la campagne se termine cette semaine et la suivante — et ce n’est pas tant le partenariat pour les personnes de même sexe que l’association de la Suisse à  l’Espace Schengen et à  l’Espace Dublin qui soulève les passions! Je suis trop souvent à  Londres pour pouvoir véritablement faire un compte-rendu d’ambiance, mais peut-être l’un des autres collaborateurs de ce blog le fera-t-il? Avec des photos des affiches svp…

Pour nos lecteurs de l’étranger que cela intéresse: en Suisse tout électeur reçoit à  domicile, dans une enveloppe adressée à  son nom, un bulletin de vote sur lequel figure la ou les questions posées et une brochure officielle contenant des explications et arguments (y compris ceux des adversaires) ainsi que le texte adopté par le Parlement et soumis au vote. Le vote à  l’urne, le dernier jour du scrutin (le dimanche jusqu’à  midi), c’est vraiment pour les traditionnalistes ou les retardataires (moins de 20% des votants). A Genève (je ne suis pas sûr qu’il en soit de même partout, l’organisation matérielle du scrutin est de la compétence des autorités cantonales), le contrôle de la validité du vote (et de son unicité, car on peut obtenir un duplicata du matériel de vote en cas d’égarement) est assuré par le code barre figurant sur la carte de vote nominative, à  prendre avec soi au bureau de vote ou à  joindre à  l’enveloppe fermée contenant le bulletin en cas de vote postal.

9 commentaires

  1. 12 mai 2005

    C’est à  dire qu’on peut aller au bureau de vote à  tout moment ? ou que 80% des gens votent par correspondance ?

  2. Que 80% votent par correspondance. Auparavant (quand le vote par correspondance était un privilège dûment motivé), les bureaux de vote étaient ouverts le vendredi soir, le samedi après-midi et le dimanche entre 10h et midi. Aujourd’hui il y en a moins, et ils ne sont ouverts que le dimanche de 10h à  midi (on fait tout pour décourager l’électeur de les utiliser: je viens d’échouer à  tenter d’en retrouver la liste le site du canton de Genève!); mais il y a une urne à  disposition dans un bureau de l’administration pendant les 3 semaines qui précèdent, pour ceux qui ne feraient pas confiance à  la Poste (et les électeurs domiciliés dans quelques communes ont par surcroît la possibilité de voter par Internet…).

  3. 16 mai 2005

    Ca parait fou, vu de France, ce système. J’aurai beaucoup de mal à  faire confiance dans un fonctionnement pareil (même si c’est totalement irrationnel).

  4. 18 mai 2005

    Dans le Jura, pas de code barre.

    Et cher Paxa, la Suisse est un pays civilisé. En France, je ne sais pas si je ferais confiance au système…

  5. Tiens, tu as donc gardé des racines au pays, Gagarine? 😉

  6. Pour Paxa, je devrais peut-être quand même préciser qu’en cas de vote par correspondance, il faut ajouter sa date de naissance et signer la carte à  joindre à  l’enveloppe contenant le bulletin; c’est surtout la date qui limite la possibilité d’aller à  la pêche aux bulletins dans les boîtes aux lettres (ou les poubelles d’immeuble…), car ceux qui ouvrent les enveloppes n’ont pas que je sache une copie de la signature de tous les électeurs pour vérifier (encore que ce ne serait nullement impossible, puisqu’elle est digitalisée à  la confection des passeports ou cartes d’identité).

  7. 19 mai 2005

    En complément : à  Berne, la date de naissance n’est pas demandée (c’est par contre le cas dans le canton de Vaud) : la signature suffit.

  8. 19 mai 2005

    Oui, Gagarine, je suis parfaitement d’accord avec vous. En Suisse, j’aurai confiance, mais en France…

  9. 20 mai 2005

    J’ai effectivement gardé des racines, et une moitié de famille. Même si ça fait maintenant un moment que je vis en France, j’ai envie de croire qu’il reste du suisse en moi (même si mes copains helvètes me disent que je suis le plus français des suisses).

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