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News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Les Eglises protestantes suisses réitèrent leur oui au partenariat

Dans un communiqué magistral, la Fédération des à‰glises protestantes vient de rappeler qu’elle était favorable à  la loi sur le partenariat:

Droit à  l’égalité de traitement, souci de distinguer entre les questions d’éthique et les questions de droit, sécurité juridique pour les relations stables, pas d’inconvénients occasionnés aux autres communautés de vie, renforcement de la famille: tels sont les arguments sur lesquels la Fédération des à‰glises protestantes de Suisse FEPS se fonde pour justifier son adhésion à  la loi sur le partenariat. La FEPS vient de publier à  ce propos une brochure de «repères éthiques».

Suite du communiqué.

On peut seulement regretter que quand il est dit très justement

Renforcer le mariage et la famille: La loi sur le partenariat n’affaiblit aucunement le noyau de la communauté de vie que sont le mariage et la famille.

on ne développe pas davantage cet aspect des choses, car aussi absurde soit-elle, la menace que le partenariat représenterait pour le mariage et la famille est un des principaux arguments avancé par ses adversaires. Pour des esprits rationnels et rationalistes, il est évident qu’un statut accordé à  des gens qui ne se sentent pas concernés par un mariage hétéro ne peut en rien attenter au mariage. Il aurait été intéressant que la FEPS le dise à  sa manière, avec quelques lignes supplémentaires.

A noter que la prise de position intégrale sur un pdf de 20 pages peut être téléchargée à  partir de cette page de site de la FEPS.

COMPLEMENT DE FRANCOIS BRUTSCH A 12H15: Dommage en effet de ne pas avoir mis le point sur les i de mariage et famille! Il faut se souvenir que le déni de la réalité homosexuelle avait notamment pour conséquence des mariages blancs ou de convenance, suivis d’une double vie fondée sur le mensonge et la peur dont les victimes étaient tous les protagonistes (y compris le partenaire hétéro et les enfants éventuels élevés dans ces conditions). Des aberrations malsaines (et même dans le climat de tolérance et d’indifférence d’aujourd’hui je ne suis pas sûr qu’elles aient totalement disparu) qui représentent une atteinte bien plus grande à  la famille traditionnelle et à  l’institution du mariage hétéro que la reconnaissance d’un partenariat ouvert aux gays et lesbiennes qui s’assument — et dont l’officialisation pourra faciliter le pas à  ceux et celles qui ne s’assument pas encore.