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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Connaître ses limites

Je suis un grand fan de ces législations sur la transparence[1] qui obligent les pouvoirs publics et les administrations à  donner des informations sur requête, et pas seulement si et comme ça les arrange. Et je me suis souvent agacé des descriptions apocalyptiques faites par ceux qui y étaient opposés, même s’il est évident que cela implique de s’organiser pour conserver et tenir à  disposition ces informations pas toujours favorables.

Mais je ne peux m’empêcher de goûter l’ironie de ce qui fait la Une de l’actualité britannique de ce dimanche. Un magazine[2] a demandé aux 50 forces de police anglaises le nombre d’auteurs d’infractions à  caractère sexuel « manquants », c’est-à -dire pour lesquels le registre y relatif n’est pas à  jour. On se dira qu’elles utiliseraient mieux leur temps à  réparer ces lacunes, mais elles ont pratiquement toutes pu répondre!

Notes

[1] Le modèle vient de Suède et des Etats-Unis dès les années 70 et même la France en a une dont l’origine remonte au giscardisme éclairé. Le dispositif suisse est tout récent (à  la suite d’un certain nombre de cantons, voir ici la loi genevoise). Au Royaume-Uni, c’est le Freedom of Information Act introduit par le gouvernement de Tony Blair.

[2] Pas vraiment recommandable.