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Jamait chante Tachan: une réussite.

Jamait chante Tachan: une réussite.

J’ose à peine publier ceci avant le deuxième soir: ça ne sert à rien d’essayer, c’est archi-complet! Mais j’étais vendredi à la première de ce spectacle en forme de triptyque, et j’y pris, comme tout le monde, un immense plaisir. Il est prêt à partir en tournée, c’est évident: bougez-vous pour le faire venir près de chez vous!

Le format de la soirée est inhabituel. D’abord, une maxi bande annonce, montée pour l’occasion, du documentaire de Christophe Régnier: Henri Tachan, le prix de la révolte ( tachan.org). Emotion, souvenirs, témoignages… la salle jubile. Ensuite, c’est Tachan lui-même à la rencontre de son public, mais sans chanter! Il confirme combien il est heureux d’avoir décidé d’arrêter, tout d’un coup, après ce récital de Besançon en 2008 qui demeure pour la postérité en live dans le double DVD (avec le film)… disponible pour vos cadeaux de Noël!  Mais il se prête volontiers aux questions des fans grisonnants dont il a accompagné la vie depuis 1965, non sans parfois les remballer: il est égal à lui-même, drôle, féroce, bourru et candide.

Après l’entracte, récital en bonne et due forme d’Yves Jamait (l’auteur compositeur interprète qui monte, après s’être lancé à 40 ans), adoubé par Tachan comme son double, son héritier. Les chansons d’Henri, avec un total respect du texte, de la diction, mais le style d’Yves, non pas bondissant et postillonnant mais souvent mimé du bout des doigts, d’un frémissement du corps, et la musique moins classique de ses accompagnateurs (piano/accordéon et percussions). Il y a des exceptions: Mozart, Beethoven, Schubert et Rossini carrément plus déjanté que l’original…

Le résultat est une nouvelle jeunesse pour les chansons de Tachan, véritablement remises à neuf tant pour les nostalgiques que pour un nouveau public!

(Publié d’abord sur Google+)

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