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Mélodie du malheur

Ludovic Monnerat nous livre aujourd’hui un billet sur un sujet qu’on ne s’attend pas forcément à  voir traité par un militaire, à  savoir celui de la prescience artistique. Votre serviteur n’a pas résisté à  la tentation de mettre son grain de ciel dans les commentaires (un grain qui mériterait un certain développement, mais avec cette chaleur…).

5 commentaires

  1. Ludovic Monnerat
    29 juillet 2005

    N’auriez-vous pas une perception un brin schématique de ce qui peut intéresser ou non un militaire, cher Guillaume? 🙂

    En tout cas, merci pour votre commentaire particulièrement pertinent. Et pour répondre au premier mot de votre billet, je tiens à  préciser que j’étudie depuis des années les rapports entre la culture populaire et les conflits armés, en tant que facteur déclencheur, modérateur ou aggravant. C’est un très vaste domaine, encore largement en friche à  mon avis, et qui mérite bien que d’autres esprits s’y penchent…

  2. bandito
    29 juillet 2005

    Bonjour Qui a dit « tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens ? »

  3. Ludovic Monnerat
    29 juillet 2005

    Il me semblait bien que c’était une facilité! 😉 Je ne connaissais pas le passé militaire de van Vogt (je n’ai lu que 2 livres de lui, d’ailleurs), mais on trouve un exemple célèbre dans la SF avec Robert Heinlein, dont l’oeuvre d’ailleurs reste suffisamment poussée pour que les concepts développés soient étudiés aujourd’hui encore, notamment par les militaires!

  4. 29 juillet 2005

    A Ludovic: concernant ce qui peut intéresser ou non un militaire, j’ai cédé à  la facilité. N’y a-t-il pas des militaires parmi les auteurs de science-fiction les plus renommés, qui sont allés très loin en matière artistique et dans l’exploration des possibilités de la psyché humaine (Alfred van Vogt, Cordwainer Smith…)?

    A Bandito: on pourrait presque attribuer cette phrase à  Luther. La guerre des paysans l’a rendu presque fou. Et il y a d’ailleurs un lien, pas celui qu’on croit, avec les préoccupations actuelles. Luther avait commencé par admonester très sévèrement les puissants de l’époque, dont il estimait que les injustices à  l’égard des pauvres étaient passibles des pires châtiments célestes. Mais quand certains paysans ont voulu mener leur révolte au nom de l’Evangile (comme certains terroristes le font au nom de l’Islam), Luther ne l’a pas supporté. Certes, il estimait que la révolte des gueux était à  la limite compréhensible, mais on ne pouvait pas en aucun cas y mêler Dieu pour la justifier. C’est pourquoi, après avoir supplié les paysans de renoncer à  faire de leur combat une guerre sainte, Luther a pris le parti de l’ordre établi. Et il a encouragé les nobles et les soldats à  mener une guerre sans merci, tant le danger était grand à  ses yeux.

  5. bandito
    29 juillet 2005

    Il semble que ça soit l’oeuvre d’un certain Arnaud Amalric (représentant du Pape de l’époque), lors du massacre des Cathares à  Béziers en 1209. C’est donc une phrase de l’ordre établi contre des hérétiques en quelque sorte !

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