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Blair revisite l’interventionnisme démocratique

Les lecteurs attentifs de ce blog et quelques rares esprits qui n’ont pas été submergés par l’intoxication collective le savent: loin d’avoir servilement suivi Bush, c’est Blair qui a défini, dans un grand discours de politique internationale à  Chicago en 1999 (c’était sous la présidence Clinton, frère en Third Way), la doctrine dite de la communauté internationale tirant les conséquences politiques ultimes de la globalisation de l’économie mondiale. La nécessité de contrer la menace islamiste comme de lutter contre les Etats à  la dérive du type de l’Irak de Saddam Hussein comme d’agir à  l’égard du réchauffement climatique.

Dix ans plus tard à  un jour près, au même endroit, Blair s’est prêté à  l’exercice de revisiter et d’actualiser son propos. Ceux qui espéraient une autocritique en bonne et due forme en seront pour leurs frais! C’est nuancé et sans concession, idéaliste et pragmatique, subtil et en même temps empreint de cette confiance en soi qui manque si désespérément à  la gauche social-démocrate empêtrée dans les traditions, le matérialisme et un sens de la culpabilité déplacé. Une merveille. Mais lisez-le vous-même!

Un commentaire

  1. 2 mai 2009

    Je n’ai pas encore lu, mais je le ferai des que j’aurai plus de temps.

    Je ne suis bien sûr 😉 pas complètement d’accord sur tes propos: « loin d’avoir servilement suivi Bush, c’est Blair qui a défini… ». Tout d’abord parce que cela minimise grandement la responsabilité des Cheney, Rumsfeld & co dans l’aventure irakienne. Ensuite parce que cela fait fi des conséquences désastreuses pour la région depuis 7 ans (cette période aurait pu servir a modifier bien plus et bien mieux une situation politique sans payer un prix si cher, en premier lieux pour la population locale).

    Blair était peut être dans un état d’esprit similaire. Le but étant le même, je doute que ses moyens (s’il en avait) eussent été identiques. je suis obligé de déduire qu’il a cru bon de faire abstraction de la méthode pour espérer en tirer un bénéfice politique qui non seulement n’est jamais venu, mais au final dont l’espoir même aura coûté fort cher.

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