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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Irak et pensée unique: raison d’être des blogs

Un grand absent de la mémorable première fondue de la Républigue des blogs romands, c’était Ludovic Monnerat. Gageons qu’il se réserve pour l’édition fribourgeoise. Plus d’un participant m’a interpellé à  propos de la haute estime qui lui est portée ici. Ma réponse était la même que celle donnée en 45 secondes à  une radio française: ce blog est né de l’enthousiasme qu’a suscité la découverte de blogs américains qui soutenaient l’intervention en Irak dans un esprit de lutte contre l’oppression. Sujet de cet enthousiasme: prendre conscience qu’il y avait un autre discours, d’autres informations que ce qui apparaissait après coup comme un discours unique (à  gauche comme à  droite) dans nos médias: l’Irak c’est pour le pétrole, par exemple.

ça ne voulait pas dire que j’étais d’accord avec tout. Pour moi, Ludovic Monnerat, a le mérite encore inestimable d’être un des rares (le seul) militaires romands à  livrer une analyse doublée d’un point de vue. Ne pas formater analyses et conclusions dans les catégories sociales-libérales-pacifistes consensuelles auxquelles j’adhère mais hors desquelles il n’y a point de salut doit-il faire de vous un conservateur voire un réactionnaire non-démocrate? Tout ça parce que dans le billet d’aujourd’hui, une fois de plus, il nous fait prendre connaissance des énormités de l’auto-censure pratiquée à  propos de l’Irak par un journal (le New York Times) censé faire référence.

3 commentaires

  1. Fedora
    2 février 2007

    (…) Le n’importe quoi ne relève pas de la liberté d’expression.

    [Commentaire de Guillaume Barry sur le commentaire de Fedora auquel Renaud réagit ci-après et dont nous n’avons gardé que la fin: La liberté d’expression du n’importe quoi, ça peut se discuter. Mais en ce qui nous concerne, nous nous réservons le droit souverain de ne pas publier des propos qui ne relèvent que de l’insulte ou de la pure aigreur. Fédora doit avoir le droit de s’exprimer, et nous avons le droit de ne pas relayer ses propos. C’est la liberté rédactionnelle.]

  2. 2 février 2007

    ça me troue, comme dirait une grande ado que je connais bien; mais là , va falloir monter en ligne (comme dirait Ludovic M. …) On apprécie (c’est généralement, si je puis dire, pas mon cas) ou pas les propos dudit Ludovic, MAIS ON LE LAISSE S’EXPRIMER !!!!. Y en a ras la tasse de ces exclusives, de ces anathèmes, de ce côté petit père des peuples qui sait tout et qui décide qui a le droit de dire quoi. Non mais … Et quand, de surcroît, on injurie celui qui cite, on ouvre tout grand la porte au totalitarisme que vous « semblez » dénoncer. De la tolérance, bordel !!!

  3. Ludovic Monnerat
    7 février 2007

    Je remercie avec un brin de retard Guillaume pour ses lignes à  mon sujet. Effectivement, Fribourg est plus près de mon secteur d’engagement, si j’ose encore employer un vocabulaire militaire…

    Le fait que la question irakienne continue à  susciter autant d’émotion me paraît confirmer les termes de ce billet, selon lequel les blogs permettent de contourner les perceptions cadenassées et de présenter d’autres points de vue, avec les faits qui les fondent. On ne peut se rapprocher de la raison par des opinions toutes faites et des invectives à  l’endroit de ceux qui ne les partagent pas.

    Enfin, sur l’Irak, j’accumule des archives importantes. Nous verrons bien dans quelques années… 🙂

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