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News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Reuters, Monnerat et Sorman

A lire toutes affaires cessantes:

  • Cet article signalé par ce billet de Ludovic Monnerat: Reuters admet avoir manipulé publié une photo manipulée de bombardement de Beyrouth.
  • Cet article de Guy Sorman dans le Figaro ou sur son blog. Synthèse en six faits de la situation au Proche-Orient. J’avais plus ou moins conscience de chaque fait pris séparément. Mais présentés ensemble sous cette forme ramassée: c’est à  la fois éclairant et inquiétant voire désespérant pour la paix. Guy Sorman pourtant ne veut pas désespérer et il regarde ailleurs: « les récentes élections libres en Irak, à  Bahrein et au Koweit (….) dessinent l’avenir ». Par ailleurs, il ne croit ni à  la guerre pour le pétrole, ni au choc des civilisations.

COMPLEMENT DE FRANCOIS BRUTSCH à  17h35: Je squatte ce billet pour faire un lien vers cet intéressant portrait d’Ehud Olmert dans le Financial Times de samedi, qui a l’air de rester en ligne. On y trouve l’explication du quiproquo autour de la trêve de 48h après l’affaire de Cana. Et surtout une raison d’être optimiste: loin d’être tenté par une régression, Olmert inscrit la guerre actuelle dans la perspective du retrait qu’il entend bel et bien promouvoir en Cisjordanie après Gaza. Comme au Liban, cela exigera certainement de la communauté internationale qu’elle ne reste pas sur la touche mais prenne sa part des responsabilités pour mettre en oeuvre concrètement la solution de deux Etats démocratiques vivant en situation de non-agression, pour ne pas rêver trop vite de paix (ça c’est mon commentaire).

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20 commentaires

  1. 7 août 2006

    La photo est effectivement manifestement truquée. Cela doit-il conduire à  mettre en doute la réalité des morts civils, pourtant guère contestée par Israël ? Cela remet-il en question les destructions massives opérées sur le territoire libanais ?

    Dans toute guerre, la propagande prend sa part. De part et d’autre, non ?

    Encore peut-on penser qu’il s’agit là  d’une initiative individuelle, de même nature que celle du photographe de Newsweek qui avait truqué la photo d’O.J Simpson.

    Dans son billet, Ludovic Monnerat évoque la possibilité d’une « mise en scène » des photos. On ne peut pas l’exclure – quoique la réalité de la mort d’enfants et le fait que de telles photos soient prises dans toute scène de guerre relativise l’intérêt de cette évocation. Mais ce qui m’intéresserait, ce serait de savoir quels éléments tangibles lui permettent d’avancer l’existence d’une telle « mise en scène ». A ma connaissance, il n’y en a pas. Pour mettre en cause la réalité d’une information donnée, il faut peut-être se montrer soi-même plus impartial, il me semble.

  2. Sébastien
    7 août 2006

    Moralité: il ne faut pas lire le Figaros!

  3. 7 août 2006

    Sorman est plus qu’optimiste « le pétrole sera trop cher, il sera remplacé par d’autres sources d’énergie ». Tout d’abord les hydrocarbures ne servent pas qu’à  produire de l’énergie; comment produire le plastique par exemple? ou d’autres produits issus de la chimie fine dont notre société use de plus en plus. On est de moins en moins capable de s’en passer. En outre, on ne sait toujours pas se passer du pétrole pour produire de l’énergie. Les avions ne peuvent toujours pas se passer de kérosène, on ne sait toujours pas fabriquer des moteurs fonctionnant qu’aux biocarburants. Et même si on savait en fabriquer, comment produire la biomasse nécessaire sans se passer d’une quantité considérable (et très coûteuse) d’engrais, d’insecticides, tous ces produits de la chimie fine donc du pétrole? La voie la plus prometteuse de l’hydrogène est très difficile (problème de production, de stockage etc). Bref, Sorman ne sait pas de quoi il parle quand il prétend que le pétrole est un faux-problème.

  4. 7 août 2006

    @ koz: Cf. cet autre billet de Monnerat qui cite ces questions de EU Referendum autour de tristes images – mais il n’y a effectivement pas de preuves. Cela ne met pas en question la réalité insupportable de morts civils de part et d’autre.

    Mais je suis d’autant plus sensible à  cette question de manipulation que je suis moi-même très choqué et pousuivi par les photos qu’on nous montre. C’est seulement après coup que je me demande pourquoi je suis moins bouleversé et travaillé par les images montrant des drames touchant des innocents sur une échelle autrement plus vaste, dans les guerres et les famines en Afrique. Ce qui fait que je serais d’accord pour dire que les images comme telles, avec ou sans manipulation, ne sont pas seules en cause, dans la formation de notre jugement.

  5. 7 août 2006

    @ Guillaume : me tu ne trouves pas étonnant la déclaration : Ceux qui croient encore que le pétrole détermine les guerres ( ils restent étonnement nombreux ) ont un siècle économique de retard D’accord que voir dans le pétrole l’unique cause de la politique internationale est exagéré, mais il joue quand même un rôle important, non ? Sinon, l’article est intéressant, il va en quelque sorte dans la même direction que Tony Blair en séparant modéré et fondamentaliste. Par contre, quand il dit que la démocratie avance, il faudra encore attendre pour voir si le temps lui donnera raison. Chaque année on peut presque faire une analyse différente.

  6. @Koz: C’est trop facile de renvoyer dos à  dos les deux parties, comme si elles utilisaient les mêmes procédés: voir la différence entre ceux pour qui les civils adverses sont l’objectif militaire, et ceux qui déplorent (et déjà  simplement parce que ce n’est pas bon pour leur image, et bien sûr pas seulement) les victimes civiles lorsqu’ils poursuivent des objectifs militaires, en l’occurrence réduire au silence les lance-missiles du Hezbollah. Minimiser les manipulations dont on peut être victime (déjà  en réagissant émotionnellement sur la base d’images au lieu de prendre du recul), c’est aussi sous-estimer l’objectif stratégique qu’elles poursuivent: l’exagération du drame de Cana (aujourd’hui manifeste) avait pour but de contraindre à  un cessez-le-feu dont le bénéficiaire n’était pas seulement, comme tu voudrais le penser, la population libanaise, mais surtout les forces du Hezbollah. Si tu t’intéresses à  la question et suis les liens, tu verras que ce n’est nullement un incident isolé, simplement un cas crasse dont Reuters n’a pu faire autrement que le désavouer (mais quel impact les médias vont-ils lui donner?).

  7. 7 août 2006

    Je ne renvoie pas les parties dos à  dos. J’ai conscience qu’il y a d’un côté un pays qui reste une démocratie, même si j’en déplore le comportement, et de l’autre, une milice que l’on peut qualifier de terroriste.

    Mais je trouve ce débat vaguement inutile. Il ne l’est pas du point de vue de la vigilance à  avoir quant à  l’information que l’on reçoit. Mais du point de vue de la guerre au Liban… Que cherche-t-on à  démontrer en mettant en doute la réalité des dommages causés aux infrastructures, ainsi que le nombre de victimes civiles ? Je n’ai pas besoin des images pour trouver la situation révoltante. Au demeurant, j’ai suivi l’essentiel du conflit jusqu’à  maintenant dans deux maisons dépourvues de télévision.

    La guerre au Liban est une réalité. Les bombardements le sont. Et les victimes civiles en sont la conséquence évidente. Le nier me paraîtrait pour le moins étonnant. Qu’Israël ne cherche pas délibérément à  viser des civils, à  la différence du Hezbolah, je ne le nie pas. Qu’Israël ait le sentiment qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des oeufs et considère ces morts comme inévitables me semble bien probable.

    Tout ce débat me semble très étonnant : s’offusque-t-on de la manipulation de l’opinion ? Certains en sont encore à  chercher des armes de destruction massive en Irak, ainsi que le contenu de la fameuse petite fiole de Monsieur Colin Powell ? L’utilisation de l’image est une évidence. L’autre évidence, ce sont les morts civils que provoquent ces bombardements. Nier – ou mettre en doute – que trois semaines de bombardements sur des zones habitées aient causé un millier de morts et ait provoqué d’intenses destructions d’infrastructures, pour le coup, délibérément et ouvertement visées, me semble difficilement acceptable.

    La guerre, ça tue. Et ça fait trois semaines qu’elle se déroule au Liban. Sauf à  ce que nous soyions mal informés et qu’il n’y ait pas de guerre au Liban.

  8. @Koz: Alors nous sommes sans doute d’accord (même si je suis tenté de préciser que la guerre est aussi en Israël — et même à  Gaza pour n’oublier personne). Peut-être y a-t-il d’ailleurs un malentendu initial si c’est l’allusion à  une « mise en scène » qui t’amène à  penser que certains nient la réalité des victimes et des dégâts: cela ne me paraît nullement le cas. Mis en scène ne veut pas nécessairement dire entièrement fabriqué, mais présenté de la manière la plus avantageuse possible pour la thèse que l’on défend, avec juste des coups de pouce manipulateurs. L’importance de ne pas en être dupe, c’est simplement de ne pas faire le jeu du Hezbollah qui est celui qui entraîne les Libanais dans une guerre avec Israël.

  9. 7 août 2006

    … Et ça recommence! Avec toujours cette lancinante question:Comment essayer d’avoir accès à  une/des informations à  peu près objective? Comment essayer de se faire une opinion, indépendamment de la clameur médiatique dominante?

    Elève François, vous me ferez 30 lignes là  dessus!

    … Et le premier qui dit qu’il n’y a qu’a écouter la TSR et Rochebain des paquis est renvoyé!

    â–º Darius Rochebin, c’est le PPDA suisse romand. Peut-être est-ce à  cela (2e sujet, 2min14 au 19:30 de samedi) que Renaud fait allusion?

    François

  10. Satanas
    7 août 2006

    Cessez de citer ce facho boutonneux de Monnerat, probablement fasciné par la puissance militaire de Tsahal. On aime dans l’armée suisse la métaphore israélienne ! Tous les prétextes sont bons pour minimiser les responsabilités d’Israël. Quelle preuve avons-nous besoin pour qualifier cette opération ? En termes de comportement politique, on ne tolérerait pas le dixième d’un autre Etat. Dans un autre contexte, on enverrait une dizaine de généraux de cette armée s’expliquer à  La Haye devant notre Carla nationale. Le fanatisme n’est pas seulement le fait des Hezbollahi mais aussi au coeur de l’idéologie d’Etat d’Israël. Un pays hégémonique qui n’a cessé depuis 67 de bafouer la communauté internationale, d’étendre son territoire par tous les moyens à  disposition, de coloniser par le peuplement, sans vergogne, qui pratique l’apartheid sur son propre sol. Allons ouvrez les yeux, Israël ne défend aucunement les valeurs de notre société occidentale, c’est un leurre. Israël défend ses propres intérêts, sans états d’âme avec la conviction du Gott mit Uns.

  11. 7 août 2006

    @ Satanas : J’ai pensé comme vous à  une époque. Puis j’ai essayé d’ouvrir les yeux. Mais ça reste problématique: on vit dans un monde où c’est une évidence que le bâton dans l’eau est courbé; j’ai commencé à  me demander s’il n’était pas droit – mais c’est un pari car je ne l’ai pas touché.

    @ Jack : Ce que dit Guy Sorman sur le pétrole n’est pas ce qui m’interpelle le plus. Je l’ai juste évoqué pour montrer la diversité de ses angles d’approche.

  12. Tenir sa position

    Les diverses positions exprimées sur la guerre du Liban, et notamment certaines positions développées sur des manipulations d’images au profit du Hezbollah auxquelles j’ai participé aujourd’hui, peut-être plus que de raison, que …

  13. 8 août 2006
  14. Les bonnes questions d’André Glucksmann

    J’ai beaucoup d’admiration pour André Glucksmann parce qu’il a des qualités qui sont malheureusement rares de nos jours, le courage et le sentiment absolument que toutes les injustices sont inacceptables où qu’elles aient lieu et quels que…

  15. 9 août 2006

    Pour Sorman ….

    « ce conflit présumé entre Occident et Islam n’est que le paravent d’un autre conflit beaucoup plus décisif …qui oppose les tenants de l’islam éclairé ( ???) à  ceux de l’islam fondamentaliste »

    D’accord pour les 5 faits incontournables, mais quelques doutes sur le voeu pieu et l’étrange alliance de mots: “islam… modéré” ?

    Moi je vois surtout, comme en d’autres temps pour les autres totalitarismes soviétique ou nazi, un simple conflit entre les forces de la modernisation et ceux qui, agrippés à  l’islam, la refusent …

  16. @jcdurbant: Depuis le 11 septembre 2001 (pour simplifier), ceux qui perçoivent une menace globale, une offensive multiforme contre les valeurs occidentales, et sont déterminés à  lui résister et à  contre-attaquer (cela exclut donc déjà  pas mal de monde en Occident: ceux qui ne perçoivent pas, ou qui perçoivent vaguement mais ne sont pas déterminé à  riposter, ou pensent que cela relève de la police et de la justice et pas d’une guerre) sont me semble-t-il partagés en deux camps:

    • La grande majorité, avec Blair et Bush (et Sorman) sont d’avis que « l’islamisme » (pour simplifier) est un extrémisme totalitaire dont les musulmans ordinaires sont les premières victimes: il convient de ne pas commettre l’erreur de les rejeter avec l’ennemi. Avec Paul Wolfowitz je préfère parler d’ailleurs de musulmans modernes plutôt que de musulmans modérés.
    • Une frange nourrie d’un discours théologique et historique, effectivement assez active dans la blogosphère (voir certains commentaires chez Ludovic), est elle d’avis que c’est l’Islam même qui est l’adversaire, qu’il n’y a rien à  en conserver; la conclusion qui paraît alors inéluctable est qu’il doit disparaître?

    Est-ce trop demander à  ces jusqu’auboutistes de faire au moins alliance avec leurs « modérés » face à  l’ennemi principal, le fondamentalisme islamique militant et combattant, plutôt que de soit chercher à  les convaincre de la « vraie foi » soit les rejeter dans les « idiots utiles »? Il est plus important de chercher à  convaincre de la réalité de la menace ceux qui aujourd’hui ne la perçoivent pas.

  17. Pour revenir à  la problématique des images ou, plus généralement de la manipulation de l’information, Le Temps en fait une page aujourd’hui. Mais c’est assez curieusement Israël qui est accusé:

    Directement ou grâce à  des médias amis, les Israéliens ont systématiquement tenté de contre-attaquer sur (l)e terrain [de la « guerre des images »] à  chaque fois qu’ils se sentaient menacés sur le plan médiatique (lire les exemples ci-contre).

    Et les exemples sont simplement énumérés (la mort du petit Mohammed al-Dura dans les bras de son père, p.ex.) sans que le lecteur sache si, en définitive, il y a bien eu manipulation (anti-israélienne, je n’ai pas connaissance de cas allégué en sens inverse) ou si c’est la contestation qui se révèle de l’intox pure et simple. Suggérer que c’est en fait, toujours affaire d’opinion, que la notion de « fait » et de « vérité » n’existe pas, c’est tuer la raison d’être d’un quotidien sérieux comme Le Temps.

  18. 9 août 2006

    Le debat est completement depasse: il ne s’agit pas d’une guerre entre l’Occident+Israel contre les islamistes (moderes ou modernes), il s’agit d’un pays qui recoit continuellement des roquettes et qui envoie son armee afin de proteger sa population. Evidemment tout ceci est bien triste et manipulees ou non les images de la guerre restent insoutenables. Neanmoins ces evenements permettent a certain de nous faire profiter de leur antisemitisme.

    @Satanas qui semble avoir une opinion bien posee sur la question israelienne, il ne faut pas confondre le sionisme (http://sd14.hautetfort.com/list/formation/neuf_questions_sur_le_sionisme_2_doc.html) et la guerre engagee actuellement qui n’est en aucun lieu expensive, mais protectrice. Mais, encore une fois, les evenements actuels permettent d’exprimer des haines refoulees…

  19. 11 août 2006

    Sur les photos… Quelques-unes, sur ce blog. Pourquoi les signaler ? Juste pour dire que si, évidemment, la manipulation de l’information est éminemment condamnable, pour les photos truquées de ce photographe, combien d’authentiques, qui traduisent la même réalité ?

  20. satanas
    15 août 2006

    Règle numéro 1 : Au Proche Orient, ce sont toujours les arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

    Règle numéro 2 : Les arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

    Règle numéro 3 : Israël a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

    Règle numéro 4 : Quand Israël tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à  la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

    Règle numéro 5 : Les Palestiniens et les libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépassent pas trois soldats.

    Règle numéro 6 : Les israéliens ont le droit d’enlever autant de palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 10000 prisonniers à  ce jours dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique « terroriste ».

    Règle numéro 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

    Règle numéro 8 : Quand vous dites « Israël », Il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les Etats-Unis et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

    Règle numéro 9 : Ne jamais parler de « Territoires occupés « , ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.

    Règle numéro 10 : Les israéliens parlent mieux le français que les arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à  leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à  9). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

    Règle numéro 11 : Si vous n’êtes pas d’accord avec ses règles ou si vous trouvez qu’elles favorisent une partie dans le conflit contre une autre, c’est que vous êtes un dangereux antisémite.

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