J’en suis tout chocolat
Tristan Cerf ironise dans Le Temps (article payant) sur le fait qu’une des plus anciennes et vénérables institutions aurait perdu son âme zurichoise en franchissant le pas de se vendre désormais sur internet. Cette démarche impliquait un usage (abusif, forcément abusif) de la langue de Monica, ce qui équivaut à vendre son âme au diable. Tristan Cerf se croit malin (souvent à juste titre), mais, cette fois, son article produit chez moi l’effet apparemment contraire (ou bien – pervers ! – était-ce voulu ?). Grâce à lui, j’apprends avec gratitude que je n’aurai plus besoin d’être à Zurich, d’écrire ou de téléphoner pour savourer les produits de la maison Sprüngli et pour en faire profiter d’autres. Et si mon surconscient me l’interdit, je peux quand même rêver sur le site.