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News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Peut-on rire aux blagues rapportées par un métrocons?

Il semble qu’Andrew Sullivan n’a pas pu s’empêcher de sourire à la saillie suivante, envoyée par un lecteur à John Derbyshire qui y voit la remarque la plus inspirée de Zsa Zsa Gabor sur ses neuf mariages:

« I am a good housekeeper, darlink. I ALWAYS keep the house. »

J.D. aurait-il réalisé les limites d’une position qui cherche à protéger le mariage ? Mais non. A propos des déboires de Britney Spears, un lecteur gai (J.D: est d’ailleurs surpris du nombre de gais qui le lisent) lui demande si c’est ça le mariage qu’il défend. Après avoir confessé son embarras, il essaie de s’en sortir avec l’argument: si une loi ou une institution est mise à mal, cela n’implique pas qu’il faille l’élargir ou l’assouplir mais au contraire en renforcer et en contrôler l’application. Il ne nous dit pas comment.

Pour protéger le mariage tout en restant des gens qui se veulent éclairés, la National Review croit avoir trouvé la parade, à en croire un éditorial que mentionne également Sullivan. Leur idée est toujours de verrouiller constitutionnellement le mariage en le réservant aux hétéros, tout en créant un pacs ouvert à une large variété de types de couples possibles, pourvu qu’on ne demande pas à l’Etat de reconnaître le caractère sexuel de ces unions. Et pourvu qu’on ne permette pas aux Etats individuels d’instituer une forme de reconnaissance des couples de même sexe sous forme de partenariat enregistré comme au Vermont.

Ce qui revient à nier l’analogie ou l’équivalence (si vraiment on ne veut pas parler d’égalité) des liens qui peuvent exister entre deux personnes même sexe. Ce qui reste un manque d’humanité, aussi éclairé qu’on se veuille. Alors, si on veut garder une spécificité symbolique au mariage – ce qui correspond au souhait d’une majorité de la population – , une différence symbolique à laquelle je reste attaché (mais par pour protéger quoi que ce soit, et malgré Virtually Normal d’Andrew Sullivan qui m’a fait quelque peu vaciller et m’a presque convaincu en faveur du mariage) – eh bien le partenariat pour les couples de même sexe à la mode scandinave ou suisse est la solution. Avec le maximum de droits transférables par analogie avec le mariage. Sur tout le sujet, cf. bien sûr ce qu’en disait mon coblogger

Pour rester dans le métrofun: je viens de découvrir (en DVD) une série britannique appelée Metrosexuality (commencée en 2001 et provisoirement terminée) dont je reparlerai quand j’en aurai vu une portion décente.

P.S. Pour une définition de la métrosexualité donnant le footballeur David Beckam pour emblème, voir ici.