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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Des remèdes contre le doute

En dépit de tout ce qu’on sait: à première vue, on peut quand même trouver compréhensible la forme de raisonnement qui consiste à trouver Aznar responsable si l’auteur est Al Qaida. Ce raisonnement a sa logique. Dès lors qu’on a vu l’intervention en Irak comme relevant d’un impérialisme arrogant, ou, moins grave, comme une réponse, certes compréhensible, mais inadéquate aux événements du 11 septembre: alors, tout s’enchaîne automatiquement. Et la guerre contre le terrorisme devient essentiellement une provocation qui renouvelle les actes terroristes à titre de rétorsion…

Allons allons. Serais-je en train d’avoir des doutes? Pour se remettre les idées en place, rien de tel qu’un petit tour du côté de chez Kamm – déjà cité par François Brutsch – sans parler des considérations que mon estimé co-blogger vient de développer.

Et si besoin était, Movida (entre autres) nous rappelle que « le terrorisme ne fait pas dans le détail s’agissant des liens proches ou étroits avec les Etats-Unis. (…) Se leurrer dans un cosmos où la terreur ne concerne que les Etats-Unis, leurs alliés du moment et les terroristes, le reste du monde étant sauf, est sans doute le pire et le plus naïf des raisonnements.

 

Les passants fauchés à Istanbul, les marins du cargo français au Yémen, les vacanciers israéliens à Mombassa et les suppliciés de Casablanca n’avaient pas de compatriotes armés dans les sables d’Irak et pourtant… »

J’y ajouterai encore ces observations d’un lecteur d’Instapundit:

« A mon avis, la chose qui doit être relevée, c’est le fait que l’Irak aurait pu être précipité dans une guerre civile, mais qu’au lieu de cela, ses dirigeants et sa population ont compris la situation et n’ont pas laissé les terroristes réussir. En sorte que l’Irak a « pigé », mais l’Espagne ne l’a pas fait. Pourquoi serais-je censé croire que seul l’ONU est à même de conférer une légitimité le nouveau gouvernement irakien? Il semble que l’Irak a plus à enseigner à l’Europe que ce ne soit le cas dans l’autre sens. »