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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Rapport sur le 11 septembre 2001

D’après les extraits que j’ai pu voir, ça se lit comme un polar! Le rapport de la commission indépendante sur le « 9/11 » créée par le Congrès américain (10 membres, 5 Républicains et 5 Démocrates, avec un effectif de quelque 80 personnes à sa disposition) fait 585 pages ou 7MB en format PDF, aussi accessible par chapitres à partir du sommaire; il existe un condensé de 35 pages (fichier PDF, 344 Ko) qui est également disponible au format HTML ici (espérons que le rapport complet pourra être mis à disposition en HTML!).

Juste deux commentaires à ce stade:

— Celui deJeff Jarvis ici et : attention au danger de s’abîmer dans l’introspection, l’essentiel ce n’est quand même pas de chercher ce qui aurait pu être fait autrement, et de vouloir régler des comptes, mais bien l’action qui est nécessaire pour l’avenir (la sécurité préventive absolue est une dangereuse illusion); lui-même survivant du WTC, il raconte comment cela l’a transformé comme cela a transformé l’Amérique. Mais lisez-le vous-même.

— Pour ma part, je voudrais juste souligner que les Européens défaitistes ne doivent pas s’illusionner. J’imagine qu’ils vont surtout nourrir leur complexité de supériorité avec les dysfonctionnements impitoyablement mis en lumière par le rapport. Mais on n’y trouve guère (bien au contraire!) de quoi alimenter la conception prédominante dans la « vieille Europe » que l’Amérique en fait trop, que ce n’est pas une guerre mais une opération de police à mener selon les moyens traditionnels, et qu’il ne faut surtout rien changer à nos habitudes et au droit international, plutôt continuer d’enfouir tranquillement nos petites têtes dans le sable: en bref, selon la formule attribuée ce politicien emblématique de la IVe République française, Henri Queuille: « Il n’y a pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre ».