Triste singularité ou invisibilité salvatrice ?
En hommage à Michaël, Gabriel et Raphaël dont c’est aujourd’hui la fête (selon le calendrier grégorien)
Dans la perspective johannique, le terme « monde » (en grec kosmos) désigne l’univers (connu) en tant qu’il refuse la Lumière révélatrice et salvatrice du Logos. Aujourd’hui, je risquerais (sans prétendre à l’originalité) les formulations suivantes :
Le « monde » au sens ancien gnostique du terme désigne un espace à la fois spirituel, mental et matériel-réel. Celui des matérialistes de tous les temps et de tous les lieux – donc non seulement des terriens, mais encore des mortels d’autres planètes voire des entités supérieures immortelles (comme les archanges) qui président à de vastes systèmes cosmiques.
Le monde d’ici-bas est peuplé, construit et susceptible d’être détruit par des êtres mortels qui se singularisent (aux yeux du reste de l’Univers) en considérant l’invisibilité de Dieu comme quelque chose de problématique. Avec les conséquences fâcheuses que cela entraîne, non seulement pour eux-mêmes, à titre individuel, mais aussi pour leur entourage, puisqu’ils se privent et privent les autres du BONHEUR d’éprouver Dieu comme étant
- la Lumière qui permet de voir
- l’Amour qui s’éprouve en aimant et en se laissant aimer
- l’Elan créateur
- etc.
et privent eux-mêmes et autrui de l’énergie vitale à laquelle cette « vision du monde » donne accès.
Au risque de passer pour récupérateur, je considère que toutes les personnes de bonne volonté non croyantes ont en commun avec les croyants (de bonne volonté) une posture spirituelle consistant en la disposition au décentrement – l’adoption de cette posture pouvant aussi être décrite comme un pari salvateur. Ces joueurs sont-ils minoritaires sur la terre, ou juste invisibles ? Et est-ce que, dans le monde spirituel, la taille compte?
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