Chronique martienne
Aimer Mars et ses semblables à en mourir
Ce projet privé d’aller simple sur Mars, donc pour s’y enterrer (il faudra dire s’enmarser je suppose), soulève tellement de questions – il me semble que ma vie sur terre ne suffirait pas à les inventorier.
La première qui vient à l’esprit est: comment ces petits hommes tout sauf verts arriveront-ils à se supporter. Les autres et leur propre personne. On imagine le pire. A tort peut-être, sachant que nécessité est mère de vertu. Que ce soit à travers des préparations de leur mental dûment coachées ou au niveau de leur inconscient qui aspire à un décollage final de la terre, des stratégies vont se mettre en place.
Sur place, elles pourront être testées. En cas de succès, elles acquerront une valeur à fort potentiel universel – et ce sera vraiment le cas de le dire. La planète qui porte le nom du dieu de la guerre (pour les Romains) sera à l’origine d’une réinvention de la fraternité.