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A la Banque mondiale après Wolfowitz

Mon billet du 12 avril sur l’affaire Wolfowitz conserve toute son actualité. L’intéressé finit par se retirer après que les organes de la Banque consentent à  reconnaître qu’il n’a en réalité pas grand chose à  se reprocher: ceux qui ont enflé démesurément une accusation désormais ramenée a de plus justes proportions sont néanmoins parvenus à  rendre sa position intenable[1].

Comme Wolfowitz ne part pas, officiellement, parce qu’il dérangeait des fonctionnaires internationaux peu désireux d’être bousculés dans leur routine (certes peu efficace pour le tiers-monde mais confortable pour eux), ni parce que sa dénonciation de la corruption comme entrave au développement aurait pu finir par donner des résultats et menacer des intérêts (tant du point de vue des personnes bénéficiaires que des entreprises corruptrices), ni même parce qu’il y a lieu d’extirper les neo-cons ou qu’ils se trouvent, la voie est libre pour un successeur au profil identique… Et puisque l’occasion est maintenant passée de nommer un président européen qui aurait eu toutes les qualités requises de même que la confiance de George Bush (qui aurait certainement volontiers accordé cette faveur à  Tony Blair), Gordon Brown, il y a un candidat tout désigné: John Bolton, l’ancien ambassadeur américain à  l’ONU.

Texte revu et aggravé à  17h47

Notes

[1] Et franchement, je ne sais pas si j’admire la ténacité de ceux qui s’accrochent dans des situations de ce genre, ou si je les plains d’être victime de ce qui doit être un déséquilibre mental lié à  l’estime de soi et poussant au masochisme… Je suis ravi que certains relèvent les missions impossibles, mais je ne les envie pas!

Un commentaire

  1. 20 mai 2007

    Bolton président de la Banque mondiale… Ce serait trop beau? Tu crois qu’on peut y croire?

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