Fermeture de bureaux de poste
En Grande-Bretagne comme en Suisse et ailleurs, le mouvement vers la réduction du nombre de bureaux de poste est sensible; toute la question est de savoir comment la mesure est gérée et accompagnée. Le Daily Telegraph, qui sous ses nouveaux propriétaires vire décidément à la droite la plus populiste, choisit la voie la plus démagogique, celle de la gauche qui « résiste »: la pétition au ministre (l’Etat, donc, alors qu’ici la poste fait partie du Royal Mail Group, entreprise privée en main publique) pour s’y opposer, sans préciser bien sûr comment payer.
Pour la Suisse, lire cet excellent papier de Beat Kappeler[1], chroniqueur économique inconoclaste et socialiste libéral affirmé, dans Le Temps. Il évoque ceux dont on ne parle pas, qui ne se manifestent pas et qui pourtant ont beaucoup à gagner de cette évolution, exemple suédois à l’appui. Qui souhaiterait revenir sur la libéralisation du téléphone?
Notes
[1] Qui pour une fois restera en libre accès.
En Suisse, la libéralisation n’empêche pas une entente quasi « cartellaire » entre les trois opérateurs de téléphonie mobile, à cause de la topographie montagneuse nous dit-on. Une minute peut coûter trois à quatre fois plus cher qu’en Italie, ce plat pays qui est voisin. Jusqu’où ira notre perfectionnisme? C’est à croire que les ondes porteuses sont nettoyées et ripolinées avant d’atteindre l’antenne du destinataire.
C’est sympa ce blog neo-lib. Bravo !