Un Swissroll RSS

Webmix

Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Les Conservateurs aiment aussi demander pardon

Restons dans les sujets qui ont une forte VTA (valeur théologique ajoutée) potentielle: Elton John a composé et interprété une très belle balade – Soory seems to be the hardest word – qui de poignante m’est devenue une scie [1] à  force de l’entendre dans les ascenseurs. Mais voici que spiked procède à  un de ces retournements conceptuels dont ses collaborateurs sont coutumiers: Not saying sorry ist the hardest thing to do. Non seulement je peux me l’appliquer, mais il semblerait que cela se rapporte à  un nouveau tropisme de maints politiciens. Même le Pape, qui a quand même été jusqu’à  des regrets, n’en est pas exempt. En l’occurrence, le constat de Mike Hume Neil Davenport se rapporte au Parti Conservateur et à  David Cameron qui, par exemple, en Afrique du Sud, s’est excusé pour la politique de Thatcher qui a considéré l’ANC et Mandela comme des terroristes. Pour Neil Davenport, c’est l’absence de convictions politiques qui donne lieu à  cette politique des excuses, pour combler le vide. Par ailleurs, le Parti Conservateur n’a plus la large implantation dans quasiment tous les secteurs de la société qu’autrefois. Il ne représente plus l’idéologie, typiquement de droite, d’être le common sens au-dessus de la politique. Toutefois, l’auto-flagellation n’est cependant pas si originale que ça. Il semblerait que la classe politique britannique ait passé près d’une décennie à  se distancer de l’Empire et de l’élitisme. Neil Davenport conclut en suggérant à  Cameron – du moment qu’il est si enclin à  la réévaluation du passé conservateur – de méditer la maxime d’une figure éminente de ce parti, Benjamin Disraeli: never explain, never apologise. Le pendant de don’t, ask don’t tell en quelque sorte.

Notes

[1] Que dis-je une scie, il faut dire une épée: Sorry seems to be the hardest sword.

2 commentaires

  1. 23 septembre 2006

    never explain, never apologise

    C’est pas plutôt never explain, never complain ?

  2. 23 septembre 2006

    Effectivement, sauf que la citation originale semble être: Never complain and never explain. Il a dû y avoir un téléscopage avec cette autre citation de Disraeli: Never apologize for showing feeling. When you do so, you apologize for the truth. (Hat tip at Brainy Quote).

Les commentaires sont fermés