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Suisse: l’anglais comme deuxième langue?

On y vient… Et c’est souhaitable avant même d’être inéluctable: faire de l’anglais, langue étrangère pour tous, une langue de communication utilisable par tous est un bon moyen de lutter tant contre l’éclatement du pays par ignorance mutuelle que contre le ressentiment que créé l’inévitable prédominance alémanique. Un signe: le récent Swiss Blog Award (dont, contrairement à  La Souris d’or, je ne me suis rapidement désintéressé parce que sa formule rendait pratiquement impossible l’émergence des blogs francophones et qu’il ne distinguait pas entre les types de blogs) a été attribué au blog d’une Anglaise vivant en Suisse, Don’t mention the skiing!

Sur la polémique autour de l’enseignement d’une deuxième ou d’une troisième langue à  l’école, il y a une hypocrisie fondamentale des francophones qui s’indignent de voir leur langue perdre son rang au profit de l’anglais: en Suisse romande aussi, la préférence irait largement à  l’anglais plutôt qu’à  l’allemand comme deuxième langue si la question était posée! Mais c’est tellement plus confortable de se poser en victime…

COMPLEMENT DU 22.05 à  23h: La presse romande présente comme une grande victoire du français le fait que plusieurs cantons ont rejeté, hier, une initiative prônant l’enseignement d’une seule deuxième langue à  l’école primaire (plutôt que d’une deuxième dès la la 3e et d’une troisième dès la 5e). Le lecteur distrait est excusable de ne pas avoir réalisé que cette deuxième langue est le plus souvent l’anglais, le français venant, comme cela me paraît tout à  fait justifié, en troisième place. Il ne reste plus aux cantons romands qu’à  eux aussi commencer par l’enseignement de l’anglais avant celui de l’allemand!

4 commentaires

  1. Je crois surtout que les romands devraient apprendre l’allemand et les alémaniques le français. Et je dois dire que sur ce point, les alémaniques font bien plus d’efforts que les romands. Un appel téléphonique professionnel entre un romand et un suisse allemand se fera dans 80% des cas en français…

  2. Mais les Tessinois, alors? Et bon, ce n’est quand même pas très ouvert sur le monde, comme conception… Mais comme je suis à  Zurich, on en parle tout à  l’heure de vive voix, après l’apéro de La Souris d’or! 😉

    Complément du 19.05 à  11h45: Eh bien non, Cédric n’est pas venu ou on s’est raté!

  3. Le boulot! Que veux-tu…

    Les tessinois? Ils sont tous à  moitié suisses allemands 😉

    Par contre, je n’ai pas dit qu’on ne devait pas apprendre l’anglais, comme deuxième langue, elle fait très bien l’affaire, mais de là  à  l’utiliser pour communiquer avec un suisse allemand, il y a un pas que je ne saurais franchir! Je préfère lui parler dans sa langue, c’est tellement plus sympa!

  4. D’accord avec toi: en suisse-allemand, pas en allemand! Mais ce n’est pratiquement possible que pour ceux qui ont la chance d’avoir séjourné en Suisse alémanique.

    Contrairement à  la plupart des Romands, je n’ai pas de préjugé contre l’allemand ni le suisse-allemand (étudiant j’avais suivi en suisse-allemand un cours de planche à  voile du SSR à  Saint-Moritz: on était deux Romands et l’autre était bilingue…). Mais je pense réellement qu’il serait préférable à  tous égards que tous les Suisses soient bilingues dans leur langue et en anglais, puis apprennent comme deuxième langue « étrangère » autant que possible une autre langue nationale.

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