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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Misère de l’urbanisme genevois

A Genève, où je mène une vie minutée du matin au soir, sautant de séances en rendez-vous… Pas le temps de bloguer, donc. Aujourd’hui à  midi, j’ai même tenté de combiner l’agréable à  l’agréable en prévoyant de retrouver une amie pas vue depuis longtemps à  une exposition que je souhaitais voir:

« Genève 2020 »
réaménagement et densification des quartiers Praille – Vernets – Acacias

Il s’agit des 5 lauréats et 50 autres projets déposés par des architectes du monde entier à  la suite d’un concours international. Il a un caractère probablement assez original, s’agissant de l’avenir d’un grand secteur proche du centre de l’agglomération, déjà  en cours de transformations qui ne pourront que s’accentuer dans les années qui viennent: la présence inexistante des pouvoirs publics. Le concours émane de la section locale de la Fédération des architectes suisses, avec le soutien de sponsors, c’est tout. Et ils expliquent que leur démarche vise bien à  interpeller le pouvoir politique, à  le mettre en face de ses responsabilités.

A vrai dire, le moment est à  la fois bien et mal choisi compte tenu du contexte électoral genevois: après le parlement le 9 octobre, c’est le gouvernement cantonal qui sera élu le 13 novembre.

Le sens civique des promoteurs est admirable malgré des moyens limités, et pour ce que j’ai pu en voir les « visions urbaines » présentées sont stimulantes et font rêver, en noir et blanc et en couleurs, de la plus sage à  la plus folle. Mais je n’en ai pas vu grand chose: nous étions quatre à  trouver porte close à  12h15 d’une exposition annoncée de 12h à  19h, du mercredi au dimanche, dans un immeuble anonyme qu’il a fallu trouver… Renonçant à  maculer l’affiche, nous sommes ressortis en quête d’un bistrot pour revenir à  13h10: c’était ouvert, par un brave étudiant engagé la veille par téléphone pour être de piquet, « à  partir de 13h »! L’exposition a lieu dans des bureaux en attique visiblement entre deux locataires, avec au moins vue sur le site concerné. Ni fioriture, ni maquette, ni vidéo: juste un panneau par projet, en rangs par deux. J’ai jeté un coup d’oeil puis suis parti à  mon rendez-vous suivant. Mon amie, elle, pouvait rester (et au moins avons-nous eu du temps à  consacrer au seul plaisir de nous retrouver).

Un commentaire

  1. dominique
    1 novembre 2005

    l’agréable à  l’agréable, j’ai aimé. je me demande le nombre de visiteurs qui auront le privilège de visiter les lieux: je n’ai croisé personne. côté syntaxe, ton texte m’interpelle parfois. pas le temps de me mettre au wiki today. biz. dominique

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