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Commentaire de l'actualité (gaie ou non!) sur terre, au ciel, à gauche, à droite, de Genève, de Londres ou d'ailleurs
News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Vraie ou fausse précarité et dignité du travail

J’ai maladroitement perdu juste avant de le mettre en ligne le texte d’un billet assez long et dense (donc probablement confus et qui ne m’aurait pas attiré que des amis: vous n’avez pas forcément perdu au change). A défaut de le reconstituer, je donne quand même les points d’appui principaux:

  • Une page dans Le Monde d’aujourd’hui qui aide à  comprendre la relation d’amour-haine de la société française avec l’emploi salarié[1]: idéalement c’est un mariage pour la vie (dans une conception patriarcale et non égalitaire: le travailleur est une femme battue en puissance), le divorce n’est envisageable que pour faute grave! En Grande-Bretagne (comme en Suisse) on en a une conception plus pragmatique: pour prendre une comparaison tout aussi excessive mais djeunz, il faut plutôt penser à  la relation avec un opérateur de téléphonie mobile…
  • Un archaïsme en quelque sorte opposé est mis en lumière par le comportement du patron de la Boillat (Swissmetal à  Reconvilier, dans le Jura): il provoque un élan de révolte et solidarité passablement hétérogène qui est une sorte d’affaire Lip 30 ans plus tard à  l’échelle de la société helvétique. Le danger est aussi la belgicisation du pays (la tentation wallonne pour la Suisse francophone), le « méchant » étant Suisse alémanique…

Notes

[1] Non que l’indépendance économique ait la cote: apparemment c’est au statut de fonctionnaire qu’aspirent les moins de 30 ans!