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News and views (gay or not!) on earth, in heaven, left or right, from Geneva, London or elsewhere

Philanthropes anciens et nouveaux et start-ups de l’économie sociale

Tout le monde a été frappé par le geste de Warren Buffett de doubler, en y ajoutant sa fortune, le capital déjà  donné par Bill et Melissa Gates à  leur fondation philanthropique. Le FT d’aujourd’hui contient deux articles qui présentent la situation britannique: d’une part, c’est plus proche de chez nous, ce n’est pas l’Amérique, et on est dans des chiffres qui ne relèvent pas de la démesure de conte de fées, d’autre part le second, en particulier, décrit une sorte d’incubateur destiné à  encourager les nouveaux philanthropes, déjà  pour des montants modestes (dès £1000 par an soit 2’400CHF): Acorn Funds. Qui, à  en croire une rapide recherche Google, paraît d’ailleurs être la traduction anglaise d’une initiative américaine…

4 commentaires

  1. Les milliards de Warren Buffett vont aller à  la lutte contre le SIDA

    Le cadeau de $31 milliards de Warren E. Buffett à  la Fondation de Bill & Melinda Gates aidera la fondation à  poursuivre son but de traiter la plus fatale épidémie mondiale, à  déclaré Bill Gates…

  2. 21 août 2006

    Plus que l’apparition (ou la réapparition) des philanthropes, le débat intéressant me semble être sur la manière et l’usage de la philanthropie. Dans le cas évoqué par Jakouille, je ne suis justement pas convaincu de la pertinence du geste. Le problème,dans le cas particuliers, n’est ni Buffet ni la famille Gates, mais l’usage qui est fait de ces fonds. Et dans le cas de la pandémie SIDA l’usage du fond mondial ou du fond Gates est loin d’être parfait …

  3. En principe ce qui me plaît dans la philanthropie, c’est la mise à  disposition de ressources qui ne sont subordonnées ni au secteur étatique, ni au secteur commercial. Mais je suis d’accord que plus le capital est important, plus le risque d’effets pervers grandit. Et le tiers secteur peut facilement tomber dans les travers normalisateurs ou clientélaires du secteur étatique, ou alors allouer des fonds à  des projets qui ne le méritent pas, justement parce qu’il n’y a pas d’appel d’offres obligatoire ou de mise en concurrence avec évaluation autonome…

    Cf aussi ce précédent billet!

  4. Gerard Escher
    28 août 2006

    527 pages à  lire !! (version pdf de Y. Benkler, The wealth of networks). Et grâce aux commentaires, il semble que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. En tout cas, le livre de Benkler est un bijou – par ex. l’introduction au chap. 2 (p 35 dans la version électronique). Merci de ces pistes.

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